HC/E/FR 1084
France
Deuxième Instance
Roumanie
France
17 January 2011
Définitif
Droit de garde - art. 3 | Acquiescement - art. 13(1)(a) | Intégration de l'enfant - art. 12(2) | Questions procédurales
Recours accueilli, demande rejetée
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The Court of Appeal noted that the father had custody of the child since the divorce, and considered the effect of the parents' agreement for alternate custody. It noted that under Article 3 of the 1980 Hague Child Abduction Convention, custody may be based on an agreement in force under Romanian law.
But as noted by a Romanian court in 2008, the agreement made between the parents in 2006 setting up alternate custody by quarters could not be validated as it had not obtained judicial consent in accordance with Article 42(4) of the Romanian Family Code. The Court added that referral to a court for consent would probably have enabled the court to ascertain that this agreement did not secure the child's interests.
The Court further pointed out that the Romanian decision dated 25 February 2008 awarding a right of access to the father for August 2008 was not a modification of the child's habitual residence; it was merely a one-off decision organising a visit and taking the factual situation into account.
Finally, it stressed that regardless of the legal analysis of the parents' agreement, the child's wrongful retention was proven either because her habitual residence was with her father, or because the mother ought to have returned the child to him on 7 September 2006.
The Court pointed out that the father had applied to the Romanian court on 15 May 2007 to obtain a right of access, applying only for the determination of a program of access for two months a year without costs.
The Court noted that the father had applied for the child's return only on 23 January 2009, i.e., well after a year had elapsed since the retention. Yet the child was fully settled in her new environment; she was in schooling and in very good accommodation.
The mother claimed against the Public Prosecutor (respondent) EUR 1,000 of damages on the basis of Article 700 of the Code of Civil Procedure.
The Court of Appeal dismissed that claim, pointing out that the matter was referred to the Public Prosecutor by the Central Authority in defence of public policy. Thus, he is not an ordinary party that may be held liable to pay the expenses not included in the prevailing party's costs.
Author of the summary: Aude Fiorini, United Kingdom
Preparation of INCADAT commentary in progress.
Preparation of INCADAT case law analysis in progress.
There has been general acceptance that where the exception of acquiescence is concerned regard must be paid in the first instance to the subjective intentions of the left behind parent, see:
Australia
Commissioner, Western Australia Police v. Dormann, JP (1997) FLC 92-766 [INCADAT cite: HC/E/AU 213];
Barry Eldon Matthews (Commissioner, Western Australia Police Service) v. Ziba Sabaghian PT 1767 of 2001 [INCADAT cite: HC/E/AU 345];
Austria
5Ob17/08y, Oberster Gerichtshof, (Austrian Supreme Court) 1/4/2008 [INCADAT cite: HC/E/AT 981].
Considering the issue for the first time, Austria's supreme court held that acquiescence in a temporary state of affairs would not suffice for the purposes of Article 13(1) a), rather there had to be acquiescence in a durable change in habitual residence.
Belgium
N° de rôle: 02/7742/A, Tribunal de première instance de Bruxelles 6/3/2003, [INCADAT cite: HC/E/BE 545];
Canada
Ibrahim v. Girgis, 2008 ONCA 23, [INCADAT cite: HC/E/CA 851];
United Kingdom - England & Wales
Re H. and Others (Minors) (Abduction: Acquiescence) [1998] AC 72 [INCADAT cite: HC/E/UKe 46];
In this case the House of Lords affirmed that acquiescence was not to be found in passing remarks or letters written by a parent who has recently suffered the trauma of the removal of his children.
Ireland
K. v. K., 6 May 1998, transcript, Supreme Court of Ireland [INCADAT cite: HC/E/IE 285];
Israel
Dagan v. Dagan 53 P.D (3) 254 [INCADAT cite: HC/E/IL 807];
New Zealand
P. v. P., 13 March 2002, Family Court at Greymouth (New Zealand), [INCADAT cite: HC/E/NZ 533];
United Kingdom - Scotland
M.M. v. A.M.R. or M. 2003 SCLR 71, [INCADAT cite: HC/E/UKs 500];
South Africa
Smith v. Smith 2001 (3) SA 845 [INCADAT cite: HC/E/ZA 499];
Switzerland
5P.367/2005 /ast, Bundesgericht, II. Zivilabteilung (Tribunal Fédéral, 2ème Chambre Civile), [INCADAT cite: HC/E/CH 841].
In keeping with this approach there has also been a reluctance to find acquiescence where the applicant parent has sought initially to secure the voluntary return of the child or a reconciliation with the abducting parent, see:
United Kingdom - England & Wales
Re H. and Others (Minors) (Abduction: Acquiescence) [1998] AC 72 [INCADAT cite: HC/E/UKe 46];
P. v. P. (Abduction: Acquiescence) [1998] 2 FLR 835, [INCADAT cite: HC/E/UKe 179];
Ireland
R.K. v. J.K. (Child Abduction: Acquiescence) [2000] 2 IR 416, [INCADAT cite: HC/E/IE 285];
United States of America
Wanninger v. Wanninger, 850 F. Supp. 78 (D. Mass. 1994), [INCADAT cite: HC/E/USf 84];
In the Australian case Townsend & Director-General, Department of Families, Youth and Community (1999) 24 Fam LR 495, [INCADAT cite: HC/E/AU 290] negotiation over the course of 12 months was taken to amount to acquiescence but, notably, in the court's exercise of its discretion it decided to make a return order.
La cour observa que le père avait la garde de l'enfant depuis le divorce et s'interrogea sur l'effet de la convention de garde alternée des parents. Elle nota que selon l'article 3 de la Convention, le droit de garde peut résulter d'un accord en vigueur selon le droit roumain.
Or comme l'avait relevé un tribunal roumain en 2008, la convention passée par les parents en 2006 et instituant une garde alternée par trimestre ne pouvait être valide à défaut d'avoir été autorisée judiciairement en application de l'article 42(4) du code de la famille roumain. Elle ajouta que la saisine d'une juridiction pour homologation aurait probablement permis au juge de vérifier que cet accord ne garantissait pas l'intérêt de l'enfant.
Elle indiqua encore que la décision roumaine du 25 février 2008 accordant au père un droit de visite pour août 2008 n'était pas une modification de la résidence habituelle de l'enfant; il s'agissait seulement d'une décision ponctuelle organisant une visite et tenant compte de la situation de fait.
Enfin elle souligna que quelle que soit l'analyse juridique de la convention parentale, le non retour illicite de l'enfant était caractérisé soit car la résidence habituelle de celle-ci était chez son père, soit car la mère aurait dû la ramener chez ce dernier le 7 septembre 2006.
La Cour remarqua que le père avait saisi la juridiction roumaine le 15 mai 2007 pour obtenir un droit de visite, sollicitant seulement la fixation d'un programme de visite de deux mois par an sans dépens.
La Cour nota que le père n'a demandé le retour de l'enfant que le 23 janvier 2009 soit très largement après l'écoulement d'une période d'un an suivant le non-retour. Or l'enfant était totalement intégrée à son nouveau milieu; elle était scolarisée et disposait de très bonnes conditions de logement.
La mère sollicitait la condamnation du Procureur de le République (l'intimé) à 1 000 Euros d'indemnités sur le fondement de l'article 700 du code de procédure civile.
La cour rejeta cette demande, observant que le procureur est saisi par l'autorité centrale afin d'agir pour la défense de l'ordre public. Il n'est donc pas une partie ordinaire susceptible d'être condamnée à régler les frais non compris dans les dépens de la partie gagnante.
Auteur du résumé : Aude Fiorini, Royaume-Uni
Résumé INCADAT en cours de préparation.
Analyse de la jurisprudence de INCADAT en cours de préparation.
On constate que la plupart des tribunaux considèrent que l'acquiescement se caractérise en premier lieu à partir de l'intention subjective du parent victime :
Australie
Commissioner, Western Australia Police v. Dormann, JP (1997) FLC 92-766 [Référence INCADAT : HC/E/AU @213@];
Barry Eldon Matthews (Commissioner, Western Australia Police Service) v. Ziba Sabaghian PT 1767 of 2001 [Référence INCADAT : HC/E/AU @345@];
Autriche
5Ob17/08y, Oberster Gerichtshof, (Austrian Supreme Court) 1/4/2008 [Référence INCADAT : HC/E/AT @981@].
Dans cette affaire la Cour suprême autrichienne, qui prenait position pour la première fois sur l'interprétation de la notion d'acquiescement, souligna que l'acquiescement à état de fait provisoire ne suffisait pas à faire jouer l'exception et que seul l'acquiescement à un changement durable de la résidence habituelle donnait lieu à une exception au retour au sens de l'article 13(1) a).
Belgique
N° de rôle: 02/7742/A, Tribunal de première instance de Bruxelles 6/3/2003, [Référence INCADAT : HC/E/BE @545@];
Canada
Ibrahim v. Girgis, 2008 ONCA 23, [Référence INCADAT : HC/E/CA 851];
Royaume-Uni - Angleterre et Pays de Galles
Re H. and Others (Minors) (Abduction: Acquiescence) [1998] AC 72 [Référence INCADAT : HC/E/UKe @46@];
En l'espèce la Chambre des Lords britannique décida que l'acquiescement ne pouvait se déduire de remarques passagères et de lettres écrites par un parent qui avait récemment subi le traumatisme de voir ses enfants lui être enlevés par l'autre parent.
Irlande
K. v. K., 6 May 1998, transcript, Supreme Court of Ireland [Référence INCADAT : HC/E/IE @285@];
Israël
Dagan v. Dagan 53 P.D (3) 254 [Référence INCADAT : HC/E/IL @807@] ;
Nouvelle-Zélande
P. v. P., 13 March 2002, Family Court at Greymouth (New Zealand), [Référence INCADAT : HC/E/NZ @533@] ;
Royaume-Uni - Écosse
M.M. v. A.M.R. or M. 2003 SCLR 71, [Référence INCADAT : HC/E/UKs @500@];
Afrique du Sud
Smith v. Smith 2001 (3) SA 845 [Référence INCADAT : HC/E/ZA @499@];
Suisse
5P.367/2005 /ast, Bundesgericht, II. Zivilabteilung (Tribunal Fédéral, 2ème Chambre Civile), [Référence INCADAT : HC/E/CH @841@].
De la même manière, on remarque une réticence des juges à constater un acquiescement lorsque le parent avait essayé d'abord de parvenir à un retour volontaire de l'enfant ou à une réconciliation. Voir :
Royaume-Uni - Angleterre et Pays de Galles
Re H. and Others (Minors) (Abduction: Acquiescence) [1998] AC 72 [Référence INCADAT : HC/E/UKe @46@];
P. v. P. (Abduction: Acquiescence) [1998] 2 FLR 835, [Référence INCADAT : HC/E/UKe @179@ ];
Irlande
R.K. v. J.K. (Child Abduction: Acquiescence) [2000] 2 IR 416, [Référence INCADAT : HC/E/IE @285@];
États-Unis d'Amérique
Wanninger v. Wanninger, 850 F. Supp. 78 (D. Mass. 1994), [Référence INCADAT : HC/E/USf @84@];
Dans l'affaire australienne Townsend & Director-General, Department of Families, Youth and Community (1999) 24 Fam LR 495, [Référence INCADAT : HC/E/AU @290@] des négociations d'une durée de 12 mois avaient été considérées comme établissant un acquiescement, mais la cour décida, dans le cadre de son pouvoir souverain d'appréciation, de ne pas ordonner le retour.
La solicitud de restitución se refería a una niña nacida en 2004 en Rumanía, con padres rumanos. En noviembre de 2005, los padres se divorciaron y se le otorgó la custodia al padre. El 3 de junio de 2006, los padres decidieron establecer una custodia alternada, en presencia de un notario público. Cada padre cuidaría de la niña por tres meses.
Durante el primer periodo de tiempo, del 6 de junio al 7 de septiembre, se suponía que la niña residiría con la madre. Además habían acordado que la madre tendría estadías regulares con la niña en Francia, a su cargo. En junio de 2006, la madre viajó con la niña a Francia, donde contrajo matrimonio por segunda vez el 22 de junio. La niña permaneció en Francia.
El 23 de enero de 2009, el padre solicitó la restitución de la niña. El 16 de julio de 2009, el TGI (tribunal de primera instancia) de Lyon ordenó la restitución de la niña. La madre apeló la decisión.
Apelación concedida, restitución denegada. La retención fue ilícita, pero ya había transcurrido más de un año desde la retención y el padre la había aceptado con posterioridad.
El Tribunal de Apelación señaló que el padre tenía la custodia de la niña desde el divorcio y consideró el efecto del acuerdo de los padres relativo a la custodia alternada. Señaló que, según lo dispuesto en el artículo 3 del Convenio HCCH sobre Sustracción de Niños de 1980, la custodia podía basarse en un acuerdo vigente según la legislación rumana.
Sin embargo, según señaló un tribunal rumano en 2008, el acuerdo celebrado por los padres en 2006 en el que establecían la custodia alternativa por trimestres no podía ser validado ya que no había obtenido el consentimiento judicial de acuerdo con el artículo 42(4) del Código de Familia rumano. El Tribunal de Apelación añadió que referir la cuestión a otro tribunal para obtener este consentimiento probablemente le habría permitido a ese tribunal comprobar que el acuerdo no resguardaba el interés superior de la niña.
El tribunal también señaló que la decisión rumana del 25 de febrero de 2008 que concedía los derechos de visita al padre para agosto de 2008 no significaba una modificación en el lugar de residencia habitual de la niña. Simplemente era una decisión individual para organizar una visita que tomaba en consideración los hechos.
Por último, enfatizó que, más allá del análisis legal del acuerdo de los padres, la retención ilícita de la niña se probaba tanto con el hecho de que la residencia habitual de la niña era con su padre, como con el hecho de que la madre debería haberla devuelto el 7 de septiembre de 2006.
El Tribunal señaló que el padre había solicitado ante el tribunal rumano que se le concedieran derechos de visita el 15 de mayo de 2007 y solo había solicitado la determinación de un programa de visitas de dos meses al año sin costos.
El tribunal señaló que el padre había solicitado la restitución de la niña recién el 23 de enero de 2009, es decir, más de un año después de la retención. La niña ya estaba integrada por completo a su nuevo ambiente. Iba a la escuela y tenía una muy buena adaptación.
La madre reclamó al fiscal (parte demandada) 1000 euros a modo de indemnización por daños y perjuicios con base en el artículo 700 del Código Procesal Civil.
El tribunal de apelaciones desestimó el reclamo y señaló que el asunto fue referido al fiscal por la Autoridad Central en defensa del orden público. Por lo tanto, el fiscal no era una parte ordinaria que pudiera ser legalmente responsable de pagar los gastos no incluidos en las costas de la parte que obtuvo sentencia favorable.
En curso de elaboración.
En curso de elaboración.
Se ha aceptado en forma generalizada que en lo que respecta a la excepción de aceptación posterior, en primera instancia, debe prestarse atención a las intenciones subjetivas del padre privado del menor. Véanse:
Australia
Commissioner, Western Australia Police v. Dormann, JP (1997) FLC 92-766 [Referencia INCADAT: HC/E/AU 213];
Barry Eldon Matthews (Commissioner, Western Australia Police Service) v. Ziba Sabaghian, PT 1767 of 2001 [Referencia INCADAT: HC/E/AU 345];
Austria
5Ob17/08y, Oberster Gerichtshof, (tribunal supremo de Austria) 1/4/2008 [Referencia INCADAT: HC/E/AT @981@]
Al considerar la cuestión por primera vez, el tribunal supremo de Austria resolvió que la aceptación posterior con respecto a un estado de situación temporario no sería suficiente a efectos del artículo 13(1) a), sino que, en el caso de un cambio permanente de residencia habitual, debía existir aceptación posterior.
Bélgica
N° de rôle: 02/7742/A, Tribunal de première instance de Bruxelles 6/3/2003, [Referencia INCADAT: HC/E/BE 545];
Canadá
Ibrahim v. Girgis, 2008 ONCA 23, [Referencia INCADAT: HC/E/CA 851];
Reino Unido - Inglaterra y Gales
Re H. and Others (Minors) (Abduction: Acquiescence) [1998] AC 72 [Referencia INCADAT: HC/E/UKe 46];
En este caso, la Cámara de los Lores sostuvo que no podía deducirse que había habido aceptación posterior por comentarios pasajeros o cartas escritas por un padre que recientemente había sufrido el trauma inherente a la sustracción de sus hijos.
Irlanda
K. v. K., 6 May 1998, transcript, Supreme Court of Ireland [Referencia INCADAT: HC/E/IE 285];
Israel
Dagan v. Dagan 53 P.D (3) 254 [Referencia INCADAT: HC/E/IL 807]
Nueva Zelanda
P. v. P., 13 March 2002, Family Court at Greymouth (New Zealand), [Referencia INCADAT: HC/E/NZ 533];
Reino Unido - Escocia
M.M. v. A.M.R. or M. 2003 SCLR 71, [Referencia INCADAT: HC/E/UKs 500]
Sudáfrica
Smith v. Smith 2001 (3) SA 845 [Referencia INCADAT: HC/E/ZA 499];
Suiza
5P.367/2005 /ast, Bundesgericht, II. Zivilabteilung (Tribunal Fédéral, 2ème Chambre Civile), [Referencia INCADAT: HC/E/CH 841].
En concordancia con este enfoque, ha habido reticencia a pronunciarse en favor de la existencia de aceptación posterior cuando el padre solicitante ha pretendido en un principio obtener la restitución voluntaria del menor o lograr reconciliarse con el sustractor. Véanse:
Reino Unido - Inglaterra y Gales
Re H. and Others (Minors) (Abduction: Acquiescence) [1998] AC 72 [Referencia INCADAT: HC/E/UKe 46];
P. v. P. (Abduction: Acquiescence) [1998] 2 FLR 835, [Referencia INCADAT: HC/E/UKe 179] ;
Irlanda
R.K. v. J.K. (Child Abduction: Acquiescence) [2000] 2 IR 416, [Referencia INCADAT: HC/E/IE 285];
Estados Unidos de América
Wanninger v. Wanninger, 850 F. Supp. 78 (D. Mass. 1994), [Referencia INCADAT: HC/E/USf 84];
En el caso australiano Townsend y Director-General, Department of Families, Youth and Community (1999) 24 Fam LR 495, [Referencia INCADAT: HC/E/AU 290], se interpretó que la negociación durante 12 meses equivalía a aceptación posterior. Sin embargo, cabe destacar que, en ejercicio de su discrecionalidad, el tribunal decidió expedir una orden de restitución.