HC/E/UKe 826
Royaume-Uni - Angleterre et Pays de Galles
Court of Appeal (Civil Division)
Deuxième Instance
Afrique du Sud
Royaume-Uni - Angleterre et Pays de Galles
22 June 2005
Définitif
Engagements | Opposition de l'enfant au retour - art. 13(2) | Questions procédurales
Recours accueilli, retour refusé
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The Court noted that the return order had been properly made, subject to a series of stringent conditions but the conditions had not been complied with. Moreover there was no reasonable time limit within which there was the least possibility of compliance, therefore the order for return should be set aside.
The child had been interviewed prior to the appeal by a Court specialist and it was evident that she strongly opposed returning to South Africa.
On a point of procedure the Court of Appeal affirmed that being subject to such stringent conditions the return order had never been final, therefore, the competent jurisdiction to address the issue of compliance was the High Court.
The summary of the trial court judgment is found at: Re W. (Abduction: Domestic Violence) [2004] EWHC 1247 (Fam), [2004] 2 FLR 499 [INCADAT Reference: HC/E/UKe 599].
Whilst a summary of the original appeal may be found at: Re W. (Abduction Domestic Violence) [2004] EWCA Civ 1366, [2005] 1 FLR 727 [INCADAT Reference: HC/E/UKe 771].
It should be noted that there is at least one example of an English appellate case where domestic violence against a mother, but not the child, led to Article 13(1)(b) being established, see: Re M. (Abduction: Leave to Appeal) [1999] 2 FLR 550 [INCADAT Reference: HC/E/UKe 263].
Preparation of INCADAT case law analysis in progress.
La Cour observa que l'ordonnance de retour avait été rendue à bon droit mais qu'elle avait assorti le retour de diverses conditions très strictes qui n'étaient pas remplies. Etant donné qu'il n'y avait pas de délai raisonnable qui pouvait être accordé pour le l'ordonnance de retour pût avoir la moindre chance d'être exécutée, elle estima qu'il convenait de considérer l'ordonnance de retour caduque.
L'enfant avait été auditionnée avant l'audience par un expert judiciaire et il était clair qu'elle s'opposait puissamment à son retour en Afrique du Sud.
La Cour précisa que d'un point de vue procédural,l'ordonnance de retour n'avait jamais été définitive puisqu'elle avait été assortie de conditions très strictes. Dès lors il appartenait à la High Court de se prononcer sur la question de l'exécution des conditions.
Pour le résumé de la décision rendue par le juge du premier degré, voy. : Re W. (Abduction: Domestic Violence) [2004] EWHC 1247 (Fam), [2004] EWHC 1247 (FAM) [Référence INCADAT : HC/E/UKe 599].
Pour le résumé de la première décision rendue en appel : Re W. (Abduction Domestic Violence) [2004] EWCA Civ 1366, [2005] 1 FLR 727 [Référence INCADAT : HC/E/UKe 771].
Il convient d'observer qu'il existe au moins un arrêt de cour d'appel anglaise qui a considéré que des violences conjugales (dont l'enfant était épargné), conduisaient à l'application de l'article 13 alinéa 1 b. Voy : Re M. (Abduction: Leave to Appeal) [1999] 2 FLR 550 [Référence INCADAT : HC/E/UKe 263].
Analyse de la jurisprudence de la base de données INCADAT en cours de préparation.