CASO

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Nombre del caso

Tribunal for Children, Cagliari, 15 November 2001, Case No. 682/01 V.G. et 1785 Cron.

Referencia INCADAT

HC/E/IT 450

Tribunal

País

Italia

Nombre

Tribunal pour Enfants, Cagliari (Sardinia) (Italia)

Instancia

Primera Instancia

Estados involucrados

Estado requirente

Alemania

Estado requerido

Italia

Fallo

Fecha

15 November 2001

Estado

Definitiva

Fundamentos

Traslado y retención - arts. 3 y 12

Fallo

Restitución ordenada

Artículo(s) del Convenio considerados

-

Artículo(s) del Convenio invocados en la decisión

1 13(2)

Otras disposiciones

-

Jurisprudencia | Casos referidos

-

INCADAT comentario

Objetivos y ámbito de aplicación del Convenio

Cuestiones de competencia en el marco del Convenio de La Haya
Cuestiones de competencia conforme al Convenio de La Haya (art. 16)

SUMARIO

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Facts

The child, a boy, was approximately two years old at the date of the alleged wrongful removal. The parents, Italian citizens, were not married. They had been living in Germany.

The parents decided to separate and after the mother left the family residence, the father took the child to Italy and left him with the paternal grandmother. According to the father, the mother had abandoned the child. The mother maintained however that the father had forced her to leave the family home and had prevented her from seeing the child.

The mother then issued proceedings in Germany and return proceedings in Italy.

The German court seised of the case granted exclusive custody to the mother and ordered the immediate return of the child to Germany. It based its jurisdiction over the case on article 1 of the 1961 Hague Convention, the habitual residence of the child in Germany, and the habitual residence of both parents in Germany.

Neither party challenged the court's jurisdiction. The German court applied the law of the child's nationality, in particular, article 317 bis of the Italian Civil Code, in deciding that it was in the child's best interests to remain with his mother, as he had always had a closer relationship with her than with his father.

Ruling

Return ordered; the removal was wrongful being in breach of the mother's actually exercised rights of custody.

Grounds

Removal and Retention - Arts 3 and 12

The Italian court recognized the German court’s jurisdictional competence to hear the case. It held that it was not acceptable that the child should continue to live with his grandmother in Italy while both parents lived in Germany. There was no justification for the child’s remaining in Italy. In addition, the father would more easily be able to exercise his access rights if the child were living in the same country.

INCADAT comment

Jurisdiction Issues under the Hague Convention

Jurisdiction Issues under the Hague Convention (Art. 16)

Given the aim of the Convention to secure the prompt return of abducted children to their State of habitual residence to allow for substantive proceedings to be convened, it is essential that custody proceedings not be initiated in the State of refuge. To this end Article 16 provides that:

"After receiving notice of a wrongful removal or retention of a child in the sense of Article 3, the judicial or administrative authorities of the Contracting State to which the child has been removed or in which it has been retained shall not decide on the merits of rights of custody until it has been determined that the child is not to be returned under this Convention or unless an application under this Convention is not lodged within a reasonable time following receipt of the notice."

Contracting States which are also party to the 1996 Hague Convention are provided greater protection by virtue of Article 7 of that instrument.

Contracting States which are Member States of the European Union and to which the Council Regulation (EC) No 2201/2003 of 27 November 2003 (Brussels II a Regulation) applies are provided further protection still by virtue of Article 10 of that instrument.

The importance of Article 16 has been noted by the European Court of Human Rights:

Iosub Caras v. Romania, Application No. 7198/04, (2008) 47 E.H.R.R. 35, [INCADAT cite: HC/E/ 867];
 
Carlson v. Switzerland no. 49492/06, 8 November 2008, [INCADAT cite: HC/E/ 999].

When should Article 16 be applied?

The High Court in England & Wales has held that courts and lawyers must be pro-active where there is an indication that a wrongful removal or retention has occurred.

R. v. R. (Residence Order: Child Abduction) [1995] Fam 209, [INCADAT cite: HC/E/UKe 120].
 
When a court becomes aware, expressly or by inference that there has been a wrongful removal or retention it receives notice of that wrongful removal or retention within the meaning of Article 16. Moreover, it is the duty of the court to consider taking steps to secure that the parent in that State is informed of his or her Convention rights. 

Re H. (Abduction: Habitual Residence: Consent) [2000] 2 FLR 294, [INCADAT cite: HC/E/UKe 478]

Lawyers, even those acting for abducting parents, had a duty to draw the attention of the court to the Convention where this was relevant.

Scope and Duration of Article 16 Protection?

Article 16 does not prevent provisional and protective measures from being taken:

Belgium
Cour de cassation 30/10/2008, CG c BS, N° de rôle: C.06.0619.F, [INCADAT cite : HC/E/BE 750]. 

However, in this case the provisional measures ultimately became final and the return was never enforced, due to a change in circumstances.

A return application must be made within a reasonable period of time:

France
Cass Civ 1ère 9 juillet 2008 (N° de pourvois K 06-22090 & M 06-22091), 9.7.2008, [INCADAT cite : HC/E/FR 749]

United Kingdom - England & Wales
R. v. R. (Residence Order: Child Abduction) [1995] Fam 209, [INCADAT cite: HC/E/UKe 120].

A return order which has become final but has not yet been enforced is covered by Article 16:

Germany
Bundesgerichtshof, XII. Zivilsenat Decision of 16 August 2000 - XII ZB 210/99, BGHZ 145, 97 16 August 2000 [INCADAT cite: HC/E/DE 467].

Article 16 will no longer apply when a return order cannot be enforced:

Switzerland
5P.477/2000/ZBE/bnm, [INCADAT cite : HC/E/CH 785].

Faits

L'enfant, âgé de 2 ans environ à la date du déplacement dont le caractère illicite était allégué, était fils naturel de deux ressortissants italiens ayant leur résidence habituelle en Allemagne.

Les deux parents ayant décidé de se séparer, la mère quitta la résidence commune et le père, resté avec l'enfant, l'emmena chez sa mère (la grand-mère paternelle) en Italie, et retourna seul en Allemagne. Les versions des deux parents sont contradictoires: le père allègue que la mère aurait abandonné l'enfant, la mère allègue que le père l'aurait chassée de la maison, et empêchée de voir l'enfant.

La mère saisit les juridictions allemandes de l'affaire et forma également une demande de retour de l'enfant auprès des juridictions italiennes.

Le juge allemand, saisi de l'affaire, attribua l'exercice exclusif de l'autorité parentale sur l'enfant à la mère et ordonna le retour immédiat de l'enfant en Allemagne. Le juge allemand fonda sa compétence sur l'article 1 de la Convention sur la protection des mineurs du 5/10/1961, la résidence habituelle de l'enfant ainsi que celle des deux parents étant en Allemagne.

Cette compétence ne fut pas mise en question par les parties. Le juge allemand appliqua la loi de la nationalité de l'enfant, et notamment l'article 317 bis du code civil italien, en décidant dans l'intérêt supérieur de l'enfant que c'est avec sa mère qu'il a toujours eu le rapport le plus étroit.

Dispositif

Le retour est ordonné. Le déplacement est illicite. La mère a toujours exercé la garde sur son enfant et le déplacement méconnait ce droit.

Motifs

Déplacement et non-retour - art. 3 et 12

Le juge italien, saisi par l'autorité centrale italienne, reconnaît la compétence juridictionnelle du juge allemand. Sur le fond, "il n'est pas acceptable que l'enfant continue à vivre avec sa grand-mère en Italie alors que ses deux parents vivent en Allemagne et qu'ils désirent les deux s'occuper de lui". Il est décidé que rien ne justifie que l'enfant demeure en Italie. En outre, le père pourrait plus facilement exercer son droit de visite si l'enfant vit en Allemagne.

Commentaire INCADAT

Questions de compétence dans le cadre de la Convention de La Haye

Questions de compétence dans le cadre de la Convention de La Haye (art. 16)

Le but de la Convention étant d'assurer le retour immédiat d'enfants enlevés dans leur État de résidence habituelle pour permettre l'ouverture d'une procédure au fond, il est essentiel qu'une procédure d'attribution de la garde ne soit pas commencée dans l'État de refuge. À cette fin, l'article 16 dispose que :

« Après avoir été informées du déplacement illicite d'un enfant ou de son non-retour dans le cadre de l'article 3, les autorités judiciaires ou administratives de l'Etat contractant où l'enfant a été déplacé ou retenu ne pourront statuer sur le fond du droit de garde jusqu'à ce qu'il soit établi que les conditions de la présente Convention pour un retour de l'enfant ne sont pas réunies, ou jusqu'à ce qu'une période raisonnable ne se soit écoulée sans qu'une demande en application de la Convention n'ait été faite. »

Les États contractants qui sont également parties à la Convention de La Haye de 1996 bénéficient d'une plus grande protection en vertu de l'article 7 de cet instrument.

Les États contractants membres de l'Union européenne auxquels s'applique le règlement (CE) n°2201/2003 du Conseil du 27 novembre 2003 (règlement Bruxelles II bis) bénéficient d'une protection supplémentaire en vertu de l'article 10 de cet instrument.

L'importance de l'article 16 a été notée par la Cour européenne des droits de l'Homme :

Iosub Caras v. Romania, Requête n° 7198/04, (2008) 47 E.H.R.R. 35, [Référence INCADAT : HC/E/ 867]
 
Carlson v. Switzerland, Requête n° 49492/06, 8 novembre 2008, [Référence INCADAT : HC/E/ 999

Dans quelles circonstances l'article 16 doit-il être appliqué ?

La Haute Cour (High Court) d'Angleterre et du Pays de Galles a estimé qu'il revient aux tribunaux et aux avocats de prendre l'initiative lorsque des éléments indiquent qu'un déplacement ou non-retour illicite a eu lieu.

R. v. R. (Residence Order: Child Abduction) [1995] Fam 209, [Référence INCADAT : HC/E/UKe 120].
 
Lorsqu'un tribunal prend connaissance, expressément ou par présomption, d'un déplacement ou non-retour illicite, il est informé de ce déplacement ou non-retour illicite au sens de l'article 16. Il incombe en outre au tribunal d'envisager les mesures à prendre pour s'assurer que le parent se trouvant dans cet État est informé de ses droits dans le cadre de la Convention.

Re H. (Abduction: Habitual Residence: Consent) [2000] 2 FLR 294, [Référence INCADAT : HC/E/UKe 478

Les avocats, même ceux des parents ravisseurs, ont le devoir d'attirer l'attention du tribunal sur la Convention lorsque cela est pertinent.

Portée et durée de la protection conférée par l'article 16 ?

L'article 16 n'empêche pas la prise de mesures provisoires et de protection :

Belgique
Cour de cassation 30/10/2008, CG c BS, n° de rôle: C.06.0619.F, [Référence INCADAT : HC/E/BE 750]. Dans ce cas d'espèce les mesures provisoires devinrent toutefois définitives et le retour ne fut jamais appliqué en raison d'un changement des circonstances.

Une demande de retour doit être déposée dans un laps de temps raisonnable :

France
Cass. Civ. 1ère, 9 juillet 2008 (pourvois n° K 06-22090 et M 06-22091), 9.7.2008, [Référence INCADAT : HC/E/FR 749] ;

Royaume-Uni - Angleterre et Pays de Galles
R. v. R. (Residence Order: Child Abduction) [1995] Fam 209, [Référence INCADAT : HC/E/UKe 120].

Une ordonnance de retour devenue définitive mais n'ayant pas encore été exécutée entre dans le champ de l'article 16 :

Allemagne
Bundesgerichtshof, XII. Décision du Zivilsenat du 16 août 2000 - XII ZB 210/99, BGHZ 145, 97 16 August 2000 [Référence INCADAT : HC/E/DE 467].

L'article 16 ne s'appliquera plus lorsqu'une ordonnance de retour ne peut être exécutée :

Suisse
5P.477/2000/ZBE/bnm, [Référence INCADAT : HC/E/CH 785].

Hechos

El menor tenía aproximadamente dos años a la fecha de la supuesta sustracción ilícita. Los padres, ciudadanos italianos, no se encontraban casados. Habían estado viviendo en Alemania.

Los padres decidieron separarse y luego de que la madre dejó el hogar familiar, el padre se llevó al menor a Italia y lo dejó con la abuela paterna. Según él, la madre lo había abandonado. Sin embargo, la madre sostuvo que el padre la había forzado a dejar el hogar familiar y le había impedido ver al niño.

La madre inició entonces procesos en Alemania y procesos de restitución en Italia.

El tribunal alemán que tomó el caso otorgó la custodia exclusiva a la madre y ordenó la inmediata restitución del menor a Alemania. Fundó su jurisdicción sobre el caso en el artículo 1 del Convenio de La Haya de 1961, en la residencia habitual del menor en Alemania y en la residencia de ambos padres en Alemania. Ninguna parte contravino la jurisdicción del tribunal.

El tribunal alemán aplicó la ley de nacionalidad del menor, en particular el artículo 317 bis del Código Civil italiano, al decidir que era en el mejor interés del menor permanecer con su madre, ya que siempre había tenido una relación más estrecha con ella que con su padre.

Fallo

Restitución ordenada; la sustracción fue ilícita en violación de los derechos de custodia efectivamente ejercidos por la madre.

Fundamentos

Traslado y retención - arts. 3 y 12

El tribunal italiano reconoció la competencia jurisdiccional del tribunal alemán para entender en el caso. Sostuvo que no era aceptable que el menor debiera continuar viviendo con su abuela en Italia cuando sus padres vivían en Alemania. No había justificación para que el menor permaneciera en Italia. Además, sería más fácil para el padre ejercer sus derechos de visita si el menor viviera en el mismo país.

Comentario INCADAT

Cuestiones de competencia conforme al Convenio de La Haya (art. 16)

En virtud del objetivo del Convenio de lograr la restitución rápida del menor sustraído al Estado de su residencia habitual para que se lleve a cabo el procedimiento de fondo, es esencial que el procedimiento por la custodia no se inicie en el Estado de refugio. A estos efectos el artículo 16 dispone que:

"Después de haber sido informadas de un traslado o retención ilícitos de un menor en el sentido previsto en el artículo 3, las autoridades judiciales o administrativas del Estado contratante a donde haya sido trasladado el menor o donde esté retenido ilícitamente, no decidirán sobre la cuestión de fondo de los derechos de custodia hasta que se haya determinado que no se reúnen las condiciones del presente Convenio para la restitución del menor o hasta que haya transcurrido un periodo de tiempo razonable sin que se haya presentado una solicitud en virtud de este Convenio."

Los Estados contratantes que también son parte del Convenio de La Haya de 1996 tienen una protección mayor en virtud del artículo 7 de ese instrumento.

Los Estados contratantes que son Estados miembros de la Unión Europea, y a los que se aplica el Reglamento del Consejo (CE) n° 2201/2003 de 27 de noviembre de 2003 (Reglamento Bruselas II bis) gozan de una mayor protección aún en virtud del artículo 10 de ese instrumento.

La importancia del artículo 16 ha sido destacada por el Tribunal Europeo de Derechos Humanos:
Iosub Caras v. Romania, Application No. 7198/04, (2008) 47 E.H.R.R. 35, [Referencia INCADAT: HC/E/ 867];
 
Carlson v. Switzerland no. 49492/06, 8 November 2008, [Referencia INCADAT: HC/E/ 999].

¿En qué circunstancias debe aplicarse el artículo 16?

La High Court de Inglaterra y Gales ha afirmado que tribunales y abogados deben ser proactivos cuando haya elementos que apunten a un traslado o retención ilícitos.

R. v. R. (Residence Order: Child Abduction) [1995] Fam 209, [referencia INCADAT: HC/E/UKe 120].

Cuando un tribunal toma conocimiento, expresamente o por inferencia, de que ha habido un traslado o retención ilícitos, es informado según el artículo 16. Asimismo, el tribunal debe considerar tomar medidas para que se informe al padre que se encuentra en ese Estado de los derechos que le incumben en virtud del Convenio.

Re H. (Abduction: Habitual Residence: Consent) [2000] 2 FLR 294, [referencia INCADAT: HC/E/UKe >478

Los abogados incluso los que representan al padre sustractor tienen la obligación de llamar la atención del tribunal al Convenio cuando sea pertinente.

Alcance y duración de la protección del artículo 16

El artículo 16 no impide la adopción de medidas provisorias y de protección:

Bélgica
Cour de cassation 30/10/2008, CG c BS, N° de rôle: C.06.0619.F, [referencia INCADAT: HC/E/BE 750]. 

No obstante, en este caso las medidas provisorias se convirtieron en definitivas y la restitución nunca fue ejecutada por un cambio en las circunstancias.

La solicitud de restitución debe presentarse dentro de un plazo razonable:

Francia
Cass Civ 1ère 9 juillet 2008 (N° de pourvois K 06-22090 & M 06-22091), 9.7.2008, [referencia INCADAT: HC/E/FR 749]

Reino Unido – Inglaterra y Gales
R. v. R. (Residence Order: Child Abduction) [1995] Fam 209, [referencia INCADAT: HC/E/UKe 120

Una orden de restitución que se ha convertido en definitive pero que no ha sido ejecutada está comprendida en el ámbito de aplicación del artículo 16:

Alemania

Bundesgerichtshof, XII. Zivilsenat Decisión de 16 de agosto de 2000 - XII ZB 210/99, BGHZ 145, 97 16 August 2000 [referencia INCADAT: HC/E/DE 467].

El artículo 16 no se aplica cuando una orden de restitución no puede ser ejecutada.

Suiza
5P.477/2000/ZBE/bnm, [referencia INCADAT : HC/E/CH 785].