HC/E/AT 566
AUSTRIA
Oberster Gerichtshof
First Instance
UNITED STATES OF AMERICA
AUSTRIA
25 June 1992
Final
Interpretation of the Convention
Appeal dismissed, application dismissed
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The Supreme Court emphasized that the Convention entered into force in the United States of America on 1 July 1988, i.e., shortly before the wrongful retention of the child. The Court added that the Convention nevertheless entered into force in Austria shortly after the retention (on 1 October 1988). It was therefore not certain that the Convention was applicable to the case at hand. The Court recalled that according to Article 35, paragraph 1, “This Convention shall apply as between Contracting States only to wrongful removals or retentions occurring after its entry into force in those States.” It added that the term “Contracting States” presumed that the Convention had already entered into force in these States but that the Austrian Explanatory Report did not provide details as to the scope of application of the Convention in time. Considering the Pérez-Vera Report, the Court noted that two possibilities in particular had been envisaged: a wide interpretation of the Convention, according to which the Convention would be applicable to any abduction and independently of the date at which it would have taken place, and a more restrictive interpretation imposing application of the Convention to only those abductions which took place after the entry into force of the Convention in the States concerned. The First Commission had retained this last proposal. The Reporter had added that this solution, which did not meet the expectation of the parties, could be amended by the Contracting States so as to allow for retroactive application of the Convention. However, the Court noted that such an agreement did not exist between Austria and the United States. The Supreme Court informed that the moment in time that should be considered was that of the start of the wrongful event. In the case at hand, the date to be taken into account was therefore the date at which the child should have been returned to the father. The duration of the wrongful event should not be taken into account. In the same way, it was not relevant to examine when the child had been taken out of the United States. The Court concluded that the Convention was indeed not applicable to the case at hand.
Preparation of INCADAT commentary in progress.
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La cour suprême fit valoir que la Convention était entrée en vigueur aux Etats-Unis le 1er juillet 1988, soit peu de temps avant le non-retour illicite de l’enfant. Elle ajouta que la Convention était néanmoins entrée en vigueur en Autriche peu de temps après le non-retour (le 1er octobre 1988). Il n’était donc pas certain qu’elle fût applicable en l’espèce.La cour rappela que selon l’art 35 alinéa 1, “la Convention ne s’applique entre les Etats contractants qu’aux enlèvements ou aux non-retours illicites qui se sont produits après son entrée en vigueur dans ces Etats.” Elle ajouta que les termes ‘Etats contractants’ supposaient que la Convention était déjà entrée en vigueur dans ces Etats mais que le rapport explicatif autrichien ne donnait pas de précisions sur le domaine d’application temporelle de la Convention. Considérant le rapport Pérez-Vera, la cour releva que deux alternatives avaient en particulier été envisagées: une interprétation généreuse de la Convention, selon laquelle la Convention serait applicable à tout enlèvement, indépendamment de la date à laquelle il aurait lieu et une interprétation restrictive imposant l’application de la Convention aux seuls enlèvements ayant eu lieu après l’entrée en vigueur de la Convention dans les Etats en cause. C’était cette dernière proposition qui avait été retenue par la première commission. Le rapporteur ajoutait que cette solution, qui ne répondait pas aux attentes des parties, pouvait être amendée par les Etats contractants au profit d’une application rétroactive de la Convention. Or la Cour releva qu’un tel accord n’était pas intervenu entre l’Autriche et les Etats-Unis. La cour suprême indiqua que le moment à considérer était celui du début de l’évènement illicite. En l’espèce, la date à prendre en compte était donc celle à laquelle l’enfant aurait dû être remise au père. La durée de l’évènement illicite ne rentrait pas en ligne de compte. De même, il était sans pertinence de rechercher quand l’enfant avait été emmenée hors des Etats-Unis. La cour conclut que la Convention était bien inapplicable en l’espèce.
Résumé INCADAT en cours de préparation.
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