AFFAIRE

Texte complet non disponible

Nom de l'affaire

R. v. R. (Residence Order: Child Abduction) [1995] Fam 209, [1995] 3 WLR 425

Référence INCADAT

HC/E/UKe 120

Juridiction

Pays

Royaume-Uni - Angleterre et Pays de Galles

Nom

High Court (Angleterre)

Degré

Première instance

États concernés

État requérant

Espagne

État requis

Royaume-Uni - Angleterre et Pays de Galles

Décision

Date

4 December 1995

Statut

Définitif

Motifs

Questions procédurales | Interprétation de la Convention

Décision

-

Article(s) de la Convention visé(s)

3 16 17

Article(s) de la Convention visé(s) par le dispositif

16

Autres dispositions

-

Jurisprudence | Affaires invoquées

-

Publiée dans

-

RÉSUMÉ

Résumé disponible en EN | FR | ES

Facts

The hearing related to three children who were aged 11, 7, and 4. They had lived all of their lives in Tenerife before being taken by their mother to England on 21 April 1994. This was prima facie in violation of the father's right of veto over the removal of the children from the jurisdiction.

On 21 June the mother commenced divorce proceedings at Scarborough County Court. The case was then transferred to the High Court.

At a preliminary hearing the High Court questioned whether it could continue with substantive proceedings relating to the custody of the children and whether the father in Tenerife should be notified of his rights.

Ruling

A direction was given that the Spanish Central Authority should be informed of the facts of the case. A further direction was given that the father should be advised of his Convention rights.

Grounds

Procedural Matters

The High Court held that when a court becomes aware, expressly or by inference that there has been a wrongful removal or retention within the meaning of Article 3 it receives notice of that wrongful removal or retention within the meaning of Article 16. Unless the court finds that no application under the Convention has been lodged within a reasonable time of its receiving notice of the wrongful removal it should refrain from deciding the merits of rights of custody. When a court becomes seized of a matter relating to a child, in which it appears as a fact or by inference that there has been a wrongful removal from another Contracting State, it is the duty of the court to consider taking steps to secure that the parent in that State is informed of his or her Convention rights.

Interpretation of the Convention

Reference was made to several different aids to interpretation: foreign case law, the Perez-Vera Report, Article 1 and the Preamble.

Faits

L'audience concernait trois enfants âgés de 11, 7 et 4 ans. Ils avaient passé toute leur vie à Tenerife, avant que la mère ne les emmène en Angleterre le 21 avril 1994. Ce déplacement violait prima facie le droit de veto du père dont disposait le père au regard du déplacement des enfants hors du territoire.

Le 21 juin, la mère forma une demande de divorce devant la County Court de Scarborough. L'affaire fut ensuite transmise à la High Court.

Lors d'une audience préliminaire, la cour se posa la question de savoir si la demande au fond pouvait concerner la garde des enfants et si le père, à Tenerife, ne devait pas obtenir notification de ses droits.

Dispositif

Il a été décidé que l'Autorité Centrale espagnole devait être informée des faits de l'espèce et que le père devait également être informé de ses droits en application de la Convention.

Motifs

Questions procédurales

La High Court décida que dès lors que la juridiction a connaissance, directement ou par induction, de l’existence d’un déplacement ou d’un non retour illicites au sens de l’article 3, elle en « est informée» au sens de l’article 16. A moins que la Cour estime qu’aucune demande en application de la Convention n’a été formée dans un délai raisonnable à compter de la réception de la notification du déplacement illicite, elle devrait se reconnaître incompétente pour statuer au fond sur le droit de garde. Lorsqu’une cour est saisie d’une question mettant en cause un enfant, dans laquelle il appert (directement ou par déduction) qu’il y a eu déplacement illicite de l’enfant hors d’un Etat également contractant, il appartient à la cour de mettre en œuvre des mesures permettant de s’assurer que le parent résident dans cet autre Etat a connaissance de ses droits conventionnels.

Interprétation de la Convention

Il a été fait référence à divers moyens d’interprétation : la jurisprudence étrangère, le rapport Pérez-Vera, l’article 1 et le préambule.

Hechos

Se llevó a cabo audiencia con tres niños de once, siente y cuatro años. Habían vivido toda su vida en Tenerife, antes de que la madre los llevara a Inglaterra el 21 de abril de 1994. Este traslado constituía, prima facie, violación al derecho del padre a oponerse al traslado de los niños fuera del territorio.

El 21 de junio, la madre inició procedimiento de divorcio ante el Tribunal de Condado de Scarborough, asunto que fue luego transferido al Tribunal Superior (High Court).

En ocasión de una audiencia preliminar, el Tribunal Superior planteó la cuestión de si podía continuar con el procedimiento relativo al fondo del derecho de custodia, y si se debía notificar al padre en Tenerife acerca de sus derechos.

Fallo

Se decidió que se debía informar a la Autoridad Central española sobre los hechos del caso, y también al padre sobre sus derechos en virtud del Convenio.

Fundamentos

Cuestiones procesales

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Interpretación del Convenio

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