AFFAIRE

Texte complet non disponible

Nom de l'affaire

Rechsteiner v. Kendell (1999), 1 R.F.L. 5th 101 (Ont. C.A.)

Référence INCADAT

HC/E/CA 765

Juridiction

Pays

Canada

Nom

Court of Appeal for Ontario (Canada)

Degré

Deuxième Instance

États concernés

État requérant

Suisse

État requis

Canada

Décision

Date

25 October 1999

Statut

Définitif

Motifs

Déplacement et non-retour - art. 3 et 12 | Questions procédurales

Décision

-

Article(s) de la Convention visé(s)

3

Article(s) de la Convention visé(s) par le dispositif

3

Autres dispositions

-

Jurisprudence | Affaires invoquées

-

INCADAT commentaire

Mise en œuvre & difficultés d’application

Questions procédurales
Frais

RÉSUMÉ

Résumé disponible en EN | FR | ES

Facts

The child, a girl aged 6, was born in Canada. In 1993, when the child was two months old, the mother, a Canadian citizen, returned to Switzerland to live with the father, a Swiss national.

In February 1995 the parties separated and the mother returned to Canada with the child. In May 1995 the mother returned to Switzerland with the child to live with the father. In December 1995 the parties again separated and the mother moved to France with the child.

In April 1996 the parties made an agreement providing that the father would pay child support and would have the right to see the child every 14 days. In August 1996 the mother and child moved back to Switzerland because the mother had visa problems in France.

In April 1997 the mother and child moved back to France to live with the mother's fiancé. At this time the parties agreed that the child should be moved from her current daycare to a daycare in the father's town because of cost considerations. In the daycare application it was indicated that the child lived at the father's address, although the child actually continued to live with the mother.

In February 1998 the father applied for a determination of the child's place of residence and whether the Swiss public authorities had jurisdiction to investigate the child's well-being. The Court determined that the child resided with the father and appointed a social worker to investigate.

The Court ordered that the child stay at the daycare during the week while the social worker conducted the investigation. The mother instructed her solicitor to appeal the order, then, on 12 February 19 1998, returned to Canada with the child.

With the issue of custody still pending in Switzerland, the father applied in Canada for an order for temporary custody and an order that the police locate and deliver the child to him on 20 March 1998. The court granted these orders, and subsequently granted the mother an order for temporary supervised access. The father then applied for a return order.

On 12 April 1998, Philip J. ordered the return of the child to Switzerland. In addition, he ordered the mother to pay the father his certain costs. The child and the mother returned to Switzerland on May 15, 1998. Notwithstanding her departure, the mother appealed the order of Philip J.

Ruling

Return ordered; appeal on Convention issues dismissed and appeal on costs order allowed.

Grounds

Removal and Retention - Arts 3 and 12

The determinations of the issues of wrongful removal, habitual residence and return of the child were questions of fact, and there was ample evidence to support the conclusions of Philip J.

Procedural Matters

The court found the following factor important on the issue of costs: neither parent had custody of the child at the time of removal from Switzerland. Similar circumstances in Thompson v. Thompson had led the Supreme Court of Canada not to order costs even though the child had been wrongfully removed by the mother. In addition, the father’s application for return of the child had contained misleading information. On the basis of these factors, this was not a proper case to award costs against the mother.

INCADAT comment

Costs

Preparation of INCADAT commentary in progress.

Faits

L'enfant, une fille de 6 ans, était née au Canada. En 1993, alors qu'elle avait deux mois, elle avait été emmenée du Canada en Suisse par sa mère canadienne pour y vivre avec son père suisse.

En février 1995, les parties se séparèrent et la mère rentra au Canada avec l'enfant. En mai 1995, la mère retourna en Suisse avec l'enfant pour y vivre avec le père. En décembre 1995, les parents se séparèrent de nouveau et la mère s'installa en France avec l'enfant.

En avril 1996, les parties décidèrent que le père paierait une pension alimentaire pour l'enfant et pourrait la voir toutes les deux semaines. En août 1996, la mère et l'enfant retournèrent en Suisse en raison de problèmes de visa en France.

En avril 1997, elles retournèrent en France pour y vivre avec le fiancé de la mère. A ce moment, il fut décidé que l'enfant serait inscrit dans une crèche en Suisse dans la ville du père pour des raisons de coût. Dans la demande d'inscription, il était mentionné que l'enfant vivait avec le père alors qu'en réalité elle continuait à vivre chez sa mère.

En février 1998, le père demanda judiciairement à ce que la résidence habituelle de l'enfant soit déterminée afin que soit éclairci le point de savoir si les autorités suisses pouvaient enquêter sur le bien-être de l'enfant. Le juge décida que l'enfant vivait chez son père et un travailleur social commença une enquête.

La cour demanda à ce que l'enfant reste à la crèche pendant la semaine où l'assistant social menait son enquête. La mère demanda à son avocat de faire appel de cette décision et, le 19 février 1998, emmena l'enfant au Canada.

Alors que la question de la garde était toujours pendante en Suisse, le père saisit les juridictions canadiennes d'une demande tendant à se voir attribuer la garde provisoire ; demanda à ce que la police localise l'enfant et à ce qu'elle lui soit rendue le 20 mars 1998. Le juge fit droit à ses demandes et attribua provisoirement à la mère un droit de visite surveillé. Le père demanda le retour de l'enfant.

Le 12 avril 1998, le juge ordonna le retour de l'enfant en Suisse. En outre, il condamna la mère à supporter les frais certains du père. La mère et l'enfant rentrèrent en Suisse le 15 mai 1998. La mère fit néanmoins appel de la décision canadienne.

Dispositif

Appel partiellement accueilli et retour ordonné ; recours accueilli quant aux dépens.

Motifs

Déplacement et non-retour - art. 3 et 12

Les questions de l'illicéité du déplacement, de la résidence habituelle et du retour de l'enfant étaient des questions factuelles et de nombreux éléments de preuvent soutenaient la décision du premier juge.

Questions procédurales

La cour estima qu'un facteur important influençait la question des dépens : aucun parent n'avait la garde de l'enfant au moment du déplacement. Des circonstances similaires, dans l'affaire Thompson, avaient conduit la cour suprême du Canada à ne pas condamner la mère aux dépens. En outre, la demande de retour du père contenait des informations peu précises. Le juge décida donc de ne pas condamner la mère aux dépens.

Commentaire INCADAT

Frais

Résumé INCADAT en cours de préparation.

Hechos

La menor, una niña de seis años había nacido en Canadá. En 1993, cuando la niña tenía dos meses de edad, la madre, una ciudadana canadiense regresó a Suiza a vivir con el padre, un ciudadano suizo.

En febrero de 1995 las partes se separaron y la madre regresó a Canadá con la menor. En mayo de 1995 la madre regresó a Suiza con la menor para vivir con el padre. En febrero de 1995 las partes se separaron nuevamente y la madre se mudó a Francia con la menor.

En abril de 1996 las partes llegaron a un acuerdo que disponía que le padre pagaría el sustento de la menor y tendría derecho de ver a la menor cada catorce días. En agosto de 1996 la madre y la menor se trasladaron nuevamente a Suiza porque la madre tenía problemas de visa en Francia.

En abril de 1997 la madre y la menor se mudaron nuevamente a Francia para vivir con el novio de la madre. En ese momento las partes acordaron que la menor debía se trasladada de su guardería infantil actual a una guardería en el pueblo del padre por cuestiones de costos. En la solicitud de guardería infantil se indicaba que la menor vivía en la dirección del padre si bien la menor en realidad seguía viviendo con la madre.

En febrero de 1998 la madre solicitó una determinación del lugar de residencia de la menor y si las autoridades públicas suizas tenían jurisdicción para investigar sobre el bienestar de la menor. El tribunal determinó que la menor vivía con el padre y designó a un asistente social para que investigara.

El Tribunal ordenó que la menor permaneciera en la guardería infantil durante la semana mientras el asistente social realizaba la investigación. La madre instruyó a su abogado para que apelara la orden, después, el 12 de febrero de 1998, regresó a Canadá con la menor.

Con la cuestión de la custodia en trámite en Suiza, el padre solicitó en Canadá una orden de custodia temporal y una orden de policía para que ubicaran a la menor y se la restituyeran el 20 de marzo de 1998. El tribunal accedió a emitir esas órdenes y a continuación otorgó a la madre una orden de visita supervisada temporaria. El padre entonces solicitó una orden de restitución.

El 12 de abril de 1998, Philip J. ordenó la restitución de la menor a Suiza. Además, ordenó que la madre pagara al padre sus costas determinadas. La menor y la madre regresaron a Suiza el 15 de mayo de 1998. Sin perjuicio de su partida, la madre apeló la orden de Philip J.

Fallo

Se ordenó la restitución; se desestimó la apelación sobre cuestiones relacionadas con el Convenio y se autorizó una orden de apelación de costas.

Fundamentos

Traslado y retención - arts. 3 y 12

Las determinaciones sobre las cuestiones de sustracción ilícita, residencia habitual y restitución de la menor eran cuestiones de hecho y existían sobradas pruebas que apoyaban las conclusiones de Philip. J.

Cuestiones procesales

El tribunal concluyó que el siguiente factor era importante en cuanto a la cuestión de las costas: ninguno de los progenitores tenía la custodia de la menor en el momento de la sustracción de Suiza. Circunstancias similares en Thompson v. Thompson hicieron que la Corte Suprema de Canadá no ordenara las costas aunque al menor había sido ilícitamente sustraída por la madre. Además, la solicitud del padre de restitución de la menor había contenido información que podía conducir a un error. Sobre la base de estos factores, en este caso no era correcto condenar en costas a la madre.

Comentario INCADAT

Costos

Resumen INCADAT en curso de preparación.