HC/E/US 582
États-Unis d'Amérique - Niveau étatique
Superior Court of California, Placer County (Etats-Unis)
Première instance
Italie
États-Unis d'Amérique
21 April 2004
Confirmé par l'instance supérieure
Résidence habituelle - art. 3
Demande rejetée
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For the Convention to apply the father first had to show that the child was habitually resident in Italy. The Court reviewed the evidence which showed the child moving regularly between Europe and the USA, with frequent residence in Italy, California and Belgium. The Court noted that there was never any shared or mutual intent between the parents as to the child’s residence. The evidence showed that all decisions relating to the child were taken by the mother and that the father acquiesced to the mother’s plans until September 2003. The father sought to argue that the activities of all the parties were ‘Italy centred’. The trial judge held that even if he were to accept that there was a substantial time spent in Italy this presence had to be accompanied by an element of intent which amounted to a settled purpose. He ruled that there was no such intent, there being no discernable purpose on the part of the mother to remain in any one place other than for purposes of her work. The judge ruled that the child was not habitually resident in Italy. Without having to decide the point the judge suggested that at the date of the removal the child was not habitually resident anywhere.
This decision was upheld on appeal, see: Ferraris v. Alexander, 125 Cal. App. 4th 1417, (2005) [INCADAT Reference: HC/E/US 797].
In early Convention case law there was a clear reluctance on the part of appellate courts to find that a child did not have a habitual residence. This was because of the concern that such a conclusion would render the instrument inoperable, see:
United Kingdom - England & Wales
Re F. (A Minor) (Child Abduction) [1992] 1 FLR 548 [INCADAT cite: HC/E/UKe 40];
Australia
Cooper v. Casey (1995) FLC 92-575 [INCADAT cite: HC/E/AU 104].
However, in more recent years there has been a recognition that situations do exist where it is not possible to regard a child as being habitually resident anywhere:
Australia
D.W. & Director-General, Department of Child Safety [2006] FamCA 93, [INCADAT cite: HC/E/AU 870].
In this case the majority accepted that their decision could be said to deny the child of the benefit of the Convention. However, the majority argued that the interests of children generally could be adversely affected if courts were too willing to find that a parent who had attempted a reconciliation in a foreign country, was to be found, together with the child, to have become "habitually resident" in that foreign country.
United Kingdom - England & Wales
W. and B. v. H. (Child Abduction: Surrogacy) [2002] 1 FLR 1008 [INCADAT cite: HC/E/UKe 470];
United Kingdom - Scotland
Robertson v. Robertson 1998 SLT 468 [INCADAT cite: HC/E/UKs 194];
D. v. D. 2002 SC 33 [INCADAT cite: HC/E/UKs 351];
New Zealand
S.K. v. K.P. [2005] 3 NZLR 590, [INCADAT cite: HC/E/NZ 816];
United States of America
Delvoye v. Lee, 329 F.3d 330 (3rd Cir. 2003) [INCADAT cite: HC/E/USf 529];
Ferraris v. Alexander, 125 Cal. App. 4th 1417 (2005) [INCADAT cite: HC/E/US 797].
Academic commentators have long held that if the factual nature of the connecting factor is to be respected then situations may arise where an individual is habitually resident in more than one place at a particular time, see in particular:
Clive E. M. ‘The Concept of Habitual Residence' Juridical Review (1997), p. 137.
However, the Court of Appeal in England has accepted in the context of divorce jurisdiction that it is possible for an adult to be habitually resident in two places simultaneously, see:
Ikimi v. Ikimi [2001] EWCA Civ 873, [2002] Fam 72.
Courts in Convention proceedings have though held to the view that a child can only have one habitual residence, see for example:
Canada
SS-C c GC, Cour supérieure (Montréal), 15 août 2003, n° 500-04-033270-035, [INCADAT cite: HC/E/CA 916];
Wilson v. Huntley (2005) A.C.W.S.J. 7084; 138 A.C.W.S. (3d) 1107 [INCADAT cite: HC/E/CA 800];
United Kingdom - England & Wales
Re V. (Abduction: Habitual Residence) [1995] 2 FLR 992, [INCADAT cite: HC/E/UKe 45].
In this case where the children's lives alternated between Greece and England the court held that their habitual residence also alternated. The court ruled out their having concurrent habitual residences in both Greece and England.
United Kingdom - Northern Ireland
Re C.L. (A Minor); J.S. v. C.L., transcript, 25 August 1998, High Court of Northern Ireland, [INCADAT cite: HC/E/UKn 390];
United States of America
Friedrich v. Friedrich, 983 F.2d 1396, (6th Cir. 1993), [INCADAT cite: HC/E/USf 142].
Pour que la convention s'applique, le père devait prouver que l'enfant avait sa résidence habituelle en Italie. Le tribunal constata que l'enfant voyageait souvent entre les Etats-Unis et l'Europe, avec de fréquents séjours en Italie, en Californie et en Belgique. Le tribunal estima que les parents n'avaient jamais eu d'intention commune quant à la résidence de l'enfant. Les preuves tendaient à montrer que toutes les décisions relatives à l'enfant étaient prises par la mère et que le père avait accepté les projets et choix de la mère jusqu'en septembre 2003. Le père prétendait que les activités de toutes les parties avaient leur centre de gravité en Italie. Le juge estima que même si on admettait que l'enfant passait beaucoup de temps en Italie, sa présence devait être accompagnée d'une intention ferme d'y résider. Il décida que l'élément intentionnel était absent en l'espèce, la mère ne souhaitant rester à un endroit que pour les besoins de son travail. Le juge considéra donc que l'enfant n'avait pas sa résidence habituelle en Italie. Sans que cela soit nécessaire au regard de la demande, le juge suggéra qu'au moment du déplacement, l'enfant n'avait aucune résidence habituelle.
Cette decision fut confirmée par l'instance supérieure. Voy. : Ferraris v Alexander, 125 Cal. App. 4th 1417, (2005) [Référence INCADAT: HC/E/US 797].
Dans la jurisprudence conventionnelle ancienne, les cours se sont montrées peu enclines à admettre qu'un enfant puisse se trouver sans résidence habituelle, notamment en raison du fait qu'une telle conclusion rendait inapplicable la Convention, voir :
Royaume-Uni - Angleterre et Pays de Galles
Re F. (A Minor) (Child Abduction) [1992] 1 FLR 548 [Référence INCADAT : HC/E/UKe 40];
Australie
Cooper v. Casey (1995) FLC 92-575 [Référence INCADAT : HC/E/AU 104].
Toutefois, plus récemment on constate que les cours reconnaissent qu'il y a des situations dans lesquelles il est impossible d'admettre que l'enfant a une résidence habituelle quelque part.
D.W. & Director-General, Department of Child Safety [2006] FamCA 93, [Référence INCADAT : HC/E/AU 870].
Dans cette affaire, la majorité des juges a estimé que certes leur conclusion empêchait l'application de la Convention mais a souligné que l'intérêt des enfants pouvait pâtir d'une trop grande propension des tribunaux à admettre que le parent ayant tenté de se réconcilier avec l'autre parent en vivant avec lui à l'étranger afin de donner à l'enfant une famille biparentale doit, avec l'enfant, avoir acquis une résidence habituelle dans cet État.
Royaume-Uni - Angleterre et Pays de Galles
W. and B. v. H. (Child Abduction: Surrogacy) [2002] 1 FLR 1008 [Référence INCADAT : HC/E/UKe 470] ;
Royaume-Uni - Écosse
Robertson v. Robertson 1998 SLT 468 [Référence INCADAT : HC/E/UKs 194] ;
D. v. D. 2002 SC 33 [Référence INCADAT : HC/E/UKs 351] ;
Nouvelle-Zélande
S.K. v. K.P. [2005] 3 NZLR 590, [Référence INCADAT : HC/E/NZ 816] ;
États-Unis d'Amérique
Delvoye v. Lee, 329 F.3d 330 (3rd Cir. 2003) [Référence INCADAT : HC/E/USf 529] ;
Ferraris v. Alexander, 125 Cal. App. 4th 1417 (2005) [Référence INCADAT : HC/E/US 797].
Les commentateurs ont longtemps estimé que la nature factuelle du facteur de rattachement implique que dans certaines situations une personne puisse avoir plusieurs résidences habituelles à un moment donné.
Voir en particulier :
E. M. Clive, « The Concept of Habitual Residence », Juridical Review (1997), p. 137.
La cour d'appel anglaise a estimé dans le contexte de la compétence internationale en matière de divorce qu'un adulte pouvait avoir plusieurs résidences habituelles en même temps. Voir :
Ikimi v. Ikimi [2001] EWCA Civ 873, [2002] Fam 72.
Toutefois les tribunaux saisis de demandes en application de la Convention ont estimé qu'un enfant ne peut avoir qu'une seule résidence habituelle à un moment donné. Voir par exemple :
Canada
S.S.-C. c. G.C., Cour supérieure (Montréal), 15 août 2003, n° 500-04-033270-035, [INCADAT cite : HC/E/CA 916] ;
Wilson v. Huntley (2005) A.C.W.S.J. 7084; 138 A.C.W.S. (3d) 1107 [Référence INCADAT : HC/E/CA 800] ;
Royaume-Uni - Angleterre et Pays de Galles
Re v. (Abduction: Habitual Residence) [1995] 2 FLR 992, [Référence INCADAT : HC/E/UKe 45].
En l'espèce, les enfants passaient une partie de l'année en Grèce et l'autre en Angleterre. La cour refusa de considérer qu'ils avaient à la fois leur résidence habituelle en Grèce et en Angleterre.
Royaume-Uni - Ireland du Nord
Re C.L. (A Minor); J.S. v. C.L., transcript, 25 August 1998, High Court of Northern Ireland, [Référence INCADAT: HC/E/UKn 390].
États-Unis d'Amérique
Friedrich v. Friedrich, 983 F.2d 1396, (6th Cir. 1993), [Référence INCADAT : HC/E/USf 142].
Para que se aplicara el Convenio, primero el padre tenía que demostrar que el menor era residente habitual de Italia. El Tribunal revisó la prueba que mostraba que el menor se trasladaba en forma regular entre Europa y los EE.UU. con residencia frecuente en Italia, California y Bélgica. El Tribunal señaló que nunca existió una intención compartida o mutua entre los padres respecto de la residencia del menor. La prueba demostró que todas las decisiones relativas al menor eran tomadas por la madre y que el padre consintió los planes de la madre hasta septiembre de 2003. El padre intentó sostener que las actividades de todas las partes se ‘centraban en Italia’. El juez de primera instancia señaló que aun si aceptara que se pasó un tiempo sustancial en Italia, tal presencia debía acompañarse por un elemento intencional que se equiparaba a un propósito firme. Resolvió que no existía tal intención, que no había un propósito discernible de parte de la madre de permanecer en ningún lugar siempre que no fuere por motivos laborales. El juez resolvió que el menor no era residente habitual de Italia. Sin tener que decidir el tema, el juez sugirió que a la fecha de la sustracción el menor no era residente habitual de ningún lugar.
El fallo fue confirmado en apelación, véase: Ferraris v. Alexander, 125 Cal. App. 4th 1417, (2005) [Referencia INCADAT: HC/E/US 797].
En la jurisprudencia temprana relativa al Convenio se advertía una clara reticencia de los tribunales de apelación a concluir que un menor carecía de residencia habitual. Esto se debía a la preocupación de que dicha conclusión tornara al instrumento inaplicable. Véanse:
Reino Unido - Inglaterra y Gales
Re F. (A Minor) (Child Abduction) [1992] 1 FLR 548 [Referencia INCADAT: HC/E/UKe 40];
Australia
Cooper v. Casey (1995) FLC 92-575 [Referencia INCADAT: HC/E/AU 104].
Sin embargo, más recientemente, se ha reconocido que existen situaciones en las que no es posible considerar que un menor tiene residencia habitual en algún lugar:
D.W. & Director-General, Department of Child Safety [2006] FamCA 93, [Referencia INCADAT: HC/E/AU 870].
En este caso, la mayoría aceptó que podía decirse que su decisión privaba al menor de la protección del Convenio. No obstante, la mayoría afirmó que, por lo general, el interés del menor puede verse negativamente afectado por la tendencia de los tribunales a resolver que un padre que intenta una reconciliación en un país extranjero pasa a tener su "residencia habitual" en dicho país extranjero al igual que el menor.
Reino Unido - Inglaterra y Gales
W. and B. v. H. (Child Abduction: Surrogacy) [2002] 1 FLR 1008 [Referencia INCADAT: HC/E/UKe 470];
Reino Unido - Escocia
Robertson v. Robertson 1998 SLT 468 [Referencia INCADAT: HC/E/UKs 194];
D. v. D. 2002 SC 33 [Referencia INCADAT: HC/E/UKs 351];
Nueva Zelanda
S.K. v. K.P. [2005] 3 NZLR 590, [Referencia INCADAT: HC/E/NZ 816];
Estados Unidos de América
Delvoye v. Lee, 329 F.3d 330 (3rd Cir. 2003) [Referencia INCADAT: HC/E/USf 529];
Ferraris v. Alexander, 125 Cal. App. 4th 1417 (2005) [Referencia INCADAT: HC/E/US 797].
Durante mucho tiempo, comentaristas académicos han sostenido que si la naturaleza fáctica del factor de conexión ha de respetarse, pueden surgir situaciones en las que una persona tenga residencia habitual en más de un lugar en un momento dado. Véase en particular:
Clive E. M., The Concept of Habitual Residence, Juridical Review (1997), 137.
Sin embargo, el Tribunal de Apelaciones de Inglaterra ha aceptado que, en el contexto de la competencia en materia de divorcio, es posible que un adulto tenga residencia habitual en dos lugares simultáneamente. Véase:
Ikimi v. Ikimi [2001] EWCA Civ 873, [2002] Fam 72.
No obstante, en el marco de procesos relativos al Convenio, los tribunales han adoptado la opinión de que un menor solo puede tener un lugar de residencia habitual. Véanse, por ejemplo:
Canadá
SS-C c GC, Cour supérieure (Montréal), 15 août 2003, n° 500-04-033270-035, [Referencia INCADAT: HC/E/CA 916];
Wilson v. Huntley (2005) A.C.W.S.J. 7084; 138 A.C.W.S. (3d) 1107 [Referncia INCADAT: HC/E/CA 800].
Reino Unido - Inglaterra y Gales
Re V. (Abduction: Habitual Residence) [1995] 2 FLR 992, [Referencia INCADAT: HC/E/UKe 45].
En este caso en el que los menores vivían entre Grecia e Inglaterra, el tribunal sostuvo que su residencia habitual también variaba. El tribunal descartó que tuvieran residencia habitual en Grecia y en Inglaterra en simultaneo.
Estados Unidos de América
Friedrich v. Friedrich, 983 F.2d 1396, (6th Cir. 1993) [Referencia INCADAT: HC/E/USf 142].