HC/E/FR 513
France
Cour de Cassation, Première Chambre civile (France)
Instance Suprême
États-Unis d'Amérique
France
7 June 1995
Définitif
Déplacement et non-retour - art. 3 et 12 | Questions procédurales
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The Cour de Cassation over-ruled the decision of the Cour d'appel, the latter court having found the father's removal of the children had not been wrongful. The Cour de Cassation noted that while it must apply the Convention it was not to judge the legality or merits of the decision taken in the child's State of habitual residence. It was obliged to respect decisions made in the latter jurisdiction and to order the return of children, unless one of the grounds of non-return under Article 13 was applicable.
The Court of Cassation heard and upheld the challenge made by the maternal grandmother. The Court stated that the person claiming that there had been a breach of custody rights could present their request directly to the judge seised provided they had an appropriate interest in the case.
La Cour de Cassation a annulé la décision de la Cour d'appel qui avait admis la licéité du déplacement des enfants par le père. Elle a ainsi rappelé que la juridiction française, lorsqu'elle fait application de la convention du 25 octobre 1980, n'est pas juge de la régularité ou du bien fondé de la décision prise dans l'Etat de la résidence habituelle des enfants et doit ordonner le retour pour faire respecter cette décision sauf à s'y refuser pour l'un des seuls motifs prévus à l'article 13.
La Cour de Cassation a admis la recevabilité du pourvoi en cassation formé par la grand-mère maternelle des enfants et précisé que ses demandes formulées en appel étaient en réalité recevables. En effet, la Juridiction Suprême a rappelé que la personne se plaignant de la violation du droit de garde peut soumettre directement ses demandes au juge saisi dans la mesure où elle y a intérêt.
La Cour de cassation (Corte de Casación) invalidó la decisión de la Cour d'appel (Corte de Apelación), puesto que ésta última había determinado que el traslado de los menores por parte del padre no había sido ilícito. La Cour de cassation (Corte de Casación) destacó que si bien debe aplicar el Convenio, no le correspondía juzgar la legalidad o los méritos de la decisión dictada en el Estado de residencia habitual del menor. Estaba obligada a respetar las decisiones dictadas en dicha jurisdicción y a ordenar la restitución de los menores, salvo que fuera aplicable alguna de las causales de no restitución en virtud del artículo 13.
La Court of cassation (Corte de Casación) entendió en la causa e hizo lugar a la impugnación realizada por la abuela materna. La Corte expresó que la persona que reclama que hubo una violación de derechos de custodia podía presentar su solicitud directamente ante el juez a cargo siempre que tuviera un interés adecuado en el caso.