CASE

Download full text EN

Case Name

Cass Civ 1ère 7 juin 1995, N° de pourvoi 94-15.860

INCADAT reference

HC/E/FR 513

Court

Country

FRANCE

Name

Cour de Cassation, Première Chambre civile

Level

Superior Appellate Court

Judge(s)
Lemonthey, Pdt

States involved

Requesting State

UNITED STATES OF AMERICA

Requested State

FRANCE

Decision

Date

7 June 1995

Status

Final

Grounds

Removal and Retention - Arts 3 and 12 | Procedural Matters

Order

-

HC article(s) Considered

3 7 8 19 29

HC article(s) Relied Upon

3 7 8 19 29

Other provisions

-

Authorities | Cases referred to

-

SUMMARY

Summary available in EN | FR | ES

Facts

The two children, both boys, were aged 12 1/2 and 8 1/2 at the time of the alleged wrongful removal. They had lived in the USA with their mother who had been granted custody in the aftermath of divorce proceedings. The mother died on 4 March 1992. A Los Angeles court granted interim custody to the maternal grandmother, she being the person to whom the father had granted "power of attorney" in his absence.

On 15 June 1992 the father took the boys to France. The grandmother contacted the US Central Authority in an attempt to have the boys returned.

The Cour d'appel at Agen, over-ruling a first instance decision, held that the order of the Los Angeles court on which the grandmother sought to rely, was not a custody decision. Consequently it ruled that the removal of the boys was not wrongful and dismissed the grandmother's application.

The grandmother petitioned the Cour de Cassation to challenge the legailty of the latter decision.

Ruling

Challenge upheld and decision of the Cour d'appel overruled; case remitted to the Cour d'appel of Toulouse.

Grounds

Removal and Retention - Arts 3 and 12

The Cour de Cassation over-ruled the decision of the Cour d'appel, the latter court having found the father's removal of the children had not been wrongful. The Cour de Cassation noted that while it must apply the Convention it was not to judge the legality or merits of the decision taken in the child's State of habitual residence. It was obliged to respect decisions made in the latter jurisdiction and to order the return of children, unless one of the grounds of non-return under Article 13 was applicable.

Procedural Matters

The Court of Cassation heard and upheld the challenge made by the maternal grandmother. The Court stated that the person claiming that there had been a breach of custody rights could present their request directly to the judge seised provided they had an appropriate interest in the case.

Faits

Les deux enfants, deux garçons, sont âgés de 12 ans et demi et 8 ans et demi au moment du déplacement illicite allégué. Ils ont vécu aux Etats Unis avec leur mère à la garde de laquelle ils avaient été confiés au moment du divorce de leurs parents. Cette dernière décède le 4 mars 1992 et une juridiction de Los Angeles confie provisoirement la garde des enfants à leur grand-mère maternelle à laquelle le père avait d'ailleurs donné « procuration » en son absence.

Le 15 juin 1992, le père emmène ses enfants en France. La grand-mère maternelle sollicite l'Autorité centrale nord-américaine afin d'obtenir le retour de ses petits-enfants.

La Cour d'appel d'Agen, infirmant le jugement de première instance, a considéré que la décision américaine invoquée par la grand-mère maternelle ne constitue pas une décision judiciaire statuant sur le droit de garde et a ainsi déclaré licite le déplacement des enfants par leur père. Elle a par ailleurs déclaré irrecevables les demandes formulées par la grand-mère.

Cette dernière s'est donc pourvue en cassation contre cet arrêt.

Dispositif

Le pourvoi en cassation a été accueilli et la décision de la Cour d'appel annulée: la cause et les parties ont été renvoyées devant la Cour d'appel de Toulouse.

Motifs

Déplacement et non-retour - art. 3 et 12

La Cour de Cassation a annulé la décision de la Cour d'appel qui avait admis la licéité du déplacement des enfants par le père. Elle a ainsi rappelé que la juridiction française, lorsqu'elle fait application de la convention du 25 octobre 1980, n'est pas juge de la régularité ou du bien fondé de la décision prise dans l'Etat de la résidence habituelle des enfants et doit ordonner le retour pour faire respecter cette décision sauf à s'y refuser pour l'un des seuls motifs prévus à l'article 13.

Questions procédurales

La Cour de Cassation a admis la recevabilité du pourvoi en cassation formé par la grand-mère maternelle des enfants et précisé que ses demandes formulées en appel étaient en réalité recevables. En effet, la Juridiction Suprême a rappelé que la personne se plaignant de la violation du droit de garde peut soumettre directement ses demandes au juge saisi dans la mesure où elle y a intérêt.

Hechos

Los menores, ambos niños, tenían doce años y medio y ocho años y medio en la fecha del supuesto traslado ilícito. Habían vivido en los Estados Unidos con su madre a quien se le había otorgado la custodia luego del proceso de divorcio. La madre murió el 4 de marzo de 1992. Un tribunal de Los Ángeles le otorgó la custodia provisoria a la abuela materna, pues era la persona a quien el padre le había otorgado un "poder" en su ausencia.

El 15 de junio de 1992, el padre llevó a los niños a Francia. La abuela se contactó con la Autoridad Central de los Estados Unidos en un intento de que los menores fueran restituidos.

La Cour d'appel (Corte de Apelación) en Agen, invalidando una decisión de primera instancia, sostuvo que la orden del tribunal de Los Ángeles en la que intentaba ampararse la abuela, no fue una decisión sobre custodia. En consecuencia, falló que el traslado de los menores no fue ilícito y desestimó la solicitud de la abuela.

La abuela solicitó ante la Cour de cassation (Corte de Casación) que se impugne la legalidad de la última decisión.

Fallo

Se hizo lugar a la impugnación y se invalidó la decisión de la Cour d'appel (Corte de Apelación); el caso se remitió a la Cour d'appel (Corte de Apelación) de Toulouse.

Fundamentos

Traslado y retención - arts. 3 y 12

La Cour de cassation (Corte de Casación) invalidó la decisión de la Cour d'appel (Corte de Apelación), puesto que ésta última había determinado que el traslado de los menores por parte del padre no había sido ilícito. La Cour de cassation (Corte de Casación) destacó que si bien debe aplicar el Convenio, no le correspondía juzgar la legalidad o los méritos de la decisión dictada en el Estado de residencia habitual del menor. Estaba obligada a respetar las decisiones dictadas en dicha jurisdicción y a ordenar la restitución de los menores, salvo que fuera aplicable alguna de las causales de no restitución en virtud del artículo 13.

Cuestiones procesales

La Court of cassation (Corte de Casación) entendió en la causa e hizo lugar a la impugnación realizada por la abuela materna. La Corte expresó que la persona que reclama que hubo una violación de derechos de custodia podía presentar su solicitud directamente ante el juez a cargo siempre que tuviera un interés adecuado en el caso.