AFFAIRE

Texte complet non disponible

Nom de l'affaire

Ø.L.K. 1. Februar 1999, 1. afd., B-0149-99

Référence INCADAT

HC/E/DK 407

Juridiction

Pays

Danemark

Nom

Østre Landsret: High Court, Eastern Division (Danemark)

Degré

Deuxième Instance

États concernés

État requérant

Norvège

État requis

Danemark

Décision

Date

1 February 1999

Statut

Définitif

Motifs

Droit de garde - art. 3

Décision

Recours rejeté, retour ordonné

Article(s) de la Convention visé(s)

3

Article(s) de la Convention visé(s) par le dispositif

-

Autres dispositions
§10 of the Danish Act on International Enforcement of decisions concerning Custody of Children and Restoration of Custody of Children
Jurisprudence | Affaires invoquées

-

INCADAT commentaire

Mécanisme de retour

Droit de garde
Qui peut obtenir le droit de garde au sens de la Convention?

RÉSUMÉ

Résumé disponible en EN | FR | ES

Facts

The child, a girl, was 8 at the time of the alleged wrongful removal. She had lived in Norway all of her life. The mother was single and had sole custody of the child.

On 22 August 1998 the girl was forcibly removed from the mother's care and placed in a children's home by the Norwegian social authorities. On 25 August this decision was judicially approved. On 8 September the mother removed her daughter from the children's home and took her to Denmark.

On 13 October a Norwegian court decided that the child should be under the care of the social authorities, although the mother would be granted access. On 25 November the Central Authority of Norway made an application for the return of the child.

On 7 January 1999 a Danish county court ruled that the removal was wrongful, since it had breached the social authorities' rights of custody. The court did not find that there were any reasons to refuse the return of the child. It further held that the fact the mother had filed an appeal against the Norwegian decision should not result in the postponement of the return order.

The mother appealed the return order.

Ruling

Appeal dismissed and return ordered; the Norwegian Social Authorities had rights amounting to custody rights that had been breached by the mother's removal of the child.

Grounds

Rights of Custody - Art. 3

The actions of the Norwegian social authorities, which had been judicially approved, were such to give them rights of custody for the purposes of the Convention. The mother's action in removing the child breached those rights and was therefore wrongful.

INCADAT comment

The Appellate Court noted that the return application could have been dealt with under the Danish Act concerning returns to another Nordic country with reference to certain decisions about care and treatment. This provides that police authorities in Finland, Iceland, Norway, Sweden and Denmark must return a child who is brought to one of these States if a decision about the care and treatment of the child has been made in one of the other Nordic countries. "Care and treatment" often means that the child has been placed in a children´s home. Such cases do not involve either central authorities or the courts.

Who may Hold Rights of Custody for Convention Purposes?

Preparation of INCADAT commentary in progress.

Faits

L'enfant, une fille, était âgée de 8 ans à la date du déplacement dont le caractère illicite était allégué. Elle avait vécu en Norvège toute sa vie. La mère était célibataire et avait la garde exclusive de l'enfant.

Le 22 août 1998, les services sociaux norvégiens décidèrent d'ôter l'enfant aux soins de sa mère et de la placer dans un foyer. Cette décision fut subséquemment homologuée par un juge, le 25 août. Le 8 septembre, la mère emmena l'enfant au Danemark.

Le 13 octobre, une juridiction norvégienne décida que l'enfant devait être placés aux soins des services sociaux, la mère disposant d'un droit de visite. Le 25 novembre, l'Autorité Centrale norvégienne forma une demande tendant au retour de l'enfant.

Le 7 janvier 1999, une juridiction cantonal danoise estima que le déplacement était illicite dans la mesure où il méconnaissait la droit de garde des services sociaux. Le juge considéra qu'il n'y avait aucune raison de refuser le retour. Il estima que le fait que la mère ait fait appel de la décision norvégienne ne devait pas conduire à la suspension de la décision concernant le retour.

La mère forma appel contre la décision de retour.

Dispositif

Recours rejeté et retour ordonné ; les services sociaux norvégiens disposaient d'un droit de garde qui avait été violé lorsque la mère avait déplacé l'enfant.

Motifs

Droit de garde - art. 3

Les décisions des services sociaux norvégiens, qui avaient été approuvées judiciairement, étaient de nature à leur conférer un droit de garde sur l’enfant au sens de la Convention. En déplaçant l’enfant, la mère avait méconnu ce droit, ce qui rendait le déplacement illicite.

Commentaire INCADAT

La juridiction d'appel constata que la demande de retour aurait pu être examinée à l'aune de la loi danoise sur les retours dans d'autres Etats scandinaves et de diverses décisions relatives à la garde et les soins de l'enfant, lesquelles prévoient que les autorités policières de Finlande, Islande, Norvège, Suède et Danemark doivent ordonner le retour de l'enfant déplacé d'un de ces Etats dès lors qu'une décision concernant la garde et les soins de l'enfant a été rendue par les juridictions d'un autre de ces Etats. « Les soins et la garde » consistent souvent en une décision de placement de l'enfant dans un foyer. De telles affaires n'impliquent l'intervention d'aucune autorité centrale ni judiciaire.

Qui peut obtenir le droit de garde au sens de la Convention?

Résumé INCADAT en cours de préparation.

Hechos

La menor, era una niña de ocho años de edad a la fecha de la supuesta sustracción ilícita. Había vivido en Noruega toda su vida. La madre era soltera y tenía la custodia exclusiva de la menor.

El 22 de agosto de 1998 la menor fue retirada por la fuerza del cuidado de su madre y colocada en un hogar para menores por las autoridades sociales noruegas. El 25 de agosto esta decisión fue judicialmente aprobada. El 8 de septiembre la madre retiró a su hija del hogar de niños y la llevó a Dinamarca.

El 13 de octubre un tribunal noruego decidió que la menor debía estar bajo el cuidado de las autoridades sociales, aunque se le otorgarían derechos de visita. El 25 de noviembre la Autoridad Central de Noruega presentó una solicitud para la restitución de la menor.

El 7 de enero de 1999 un tribunal de condado danés que el traslado constituía sustracción ilícita, pues había violado los derechos de custodia de las autoridades sociales. El tribunal no encontró que hubiera razón alguna para denegar la restitución de la menor. Además sostuvo que el hecho de que la madre hubiera presentado una apelación contra la decisión noruega, no debía provocar una postergación de la orden de restitución.

La madre apeló la orden de restitución.

Fallo

Apelación desestimada y se ordenó la restitución, las autoridades sociales de Noruega tenían derechos que equivalían a los derechos de custodia que habían sido violados por la madre mediante la sustracción ilícita.

Fundamentos

Derechos de custodia - art. 3

Las acciones de las autoridades sociales noruegas que habían sido aprobadas judicialmente implicaban un otorgamiento de derechos de custodia a los fines del Convenio. La acción de la madre de trasladar a la menor violó esos derechos y por lo tanto era ilícita.

Comentario INCADAT

El tribunal de apelaciones hizo notar que se podría haber dispuesto al respecto de la solicitud de restitución en el marco de la ley danesa sobre restituciones a otro país nórdico con referencia a determinadas decisiones sobre cuidados y tratamiento. Esta dispone que las autoridades policiales de Finlandia, Islandia, Noruega, Suecia y Dinamarca deben restituir un menor que es llevado a uno de estos estados si se ha tomado una decisión sobre el cuidado y tratamiento del menor en alguno de los otros países nórdicos. "Cuidado y tratamiento" suele significar que el menor ha sido ubicado en un hogar de niños. Estos casos no incluyen a las autoridades centrales o a los tribunales.

¿Quién puede asumir el derecho de custodia en el sentido del Convenio?

En curso de elaboración.