HC/E/UKe 540
Reino Unido - Inglaterra y Gales
High Court (Inglaterra)
Primera Instancia
Portugal
Reino Unido - Inglaterra y Gales
16 December 2003
Definitiva
Aceptación posterior - art. 13(1)(a)
Restitución ordenada
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It was the father's case that his agreement was a pretence for he feared that if he did not consent the mother would move the children to another address. His counsel stated that the issue was what the father acquiesced to and to what extent the mother changed her position on the basis of his promise. The trial judge stated that he had reservations as to the formulation of the second question. He noted that this was not a case of estoppel. He added that even if the mother had done nothing further, where there were clear and unequivocal action or words that led her to believe he was not asserting or going to assert his right to summary return of the children that might well be sufficient to establish acquiescence. It was argued for the mother that this was not an agony of the moment decision by the father and that this was not a case where the mother was in hiding for she voluntarily contacted the police when she became aware that she was being sought. Moreover the father had mobile phone numbers for the mother. The father, who had previously agreed to a child relocating in the Spring had on this ocassion changed his mind. The trial judge found for the father. He stated: "He is not to be condemned for resorting to a pretence in the hope that his children would not disappear. But where he acts in this way it is not acquiescence provided he moves reasonably quickly to make clear his true intentions, which is to secure the return of the children." The trial judge further added that even if had found there to be acquiescence he would have exerecised his discretion to make a return order, for these were Portuguese children of Portuguese parents and they had no connection to England.
There has been general acceptance that where the exception of acquiescence is concerned regard must be paid in the first instance to the subjective intentions of the left behind parent, see:
Australia
Commissioner, Western Australia Police v. Dormann, JP (1997) FLC 92-766 [INCADAT cite: HC/E/AU 213];
Barry Eldon Matthews (Commissioner, Western Australia Police Service) v. Ziba Sabaghian PT 1767 of 2001 [INCADAT cite: HC/E/AU 345];
Austria
5Ob17/08y, Oberster Gerichtshof, (Austrian Supreme Court) 1/4/2008 [INCADAT cite: HC/E/AT 981].
Considering the issue for the first time, Austria's supreme court held that acquiescence in a temporary state of affairs would not suffice for the purposes of Article 13(1) a), rather there had to be acquiescence in a durable change in habitual residence.
Belgium
N° de rôle: 02/7742/A, Tribunal de première instance de Bruxelles 6/3/2003, [INCADAT cite: HC/E/BE 545];
Canada
Ibrahim v. Girgis, 2008 ONCA 23, [INCADAT cite: HC/E/CA 851];
United Kingdom - England & Wales
Re H. and Others (Minors) (Abduction: Acquiescence) [1998] AC 72 [INCADAT cite: HC/E/UKe 46];
In this case the House of Lords affirmed that acquiescence was not to be found in passing remarks or letters written by a parent who has recently suffered the trauma of the removal of his children.
Ireland
K. v. K., 6 May 1998, transcript, Supreme Court of Ireland [INCADAT cite: HC/E/IE 285];
Israel
Dagan v. Dagan 53 P.D (3) 254 [INCADAT cite: HC/E/IL 807];
New Zealand
P. v. P., 13 March 2002, Family Court at Greymouth (New Zealand), [INCADAT cite: HC/E/NZ 533];
United Kingdom - Scotland
M.M. v. A.M.R. or M. 2003 SCLR 71, [INCADAT cite: HC/E/UKs 500];
South Africa
Smith v. Smith 2001 (3) SA 845 [INCADAT cite: HC/E/ZA 499];
Switzerland
5P.367/2005 /ast, Bundesgericht, II. Zivilabteilung (Tribunal Fédéral, 2ème Chambre Civile), [INCADAT cite: HC/E/CH 841].
In keeping with this approach there has also been a reluctance to find acquiescence where the applicant parent has sought initially to secure the voluntary return of the child or a reconciliation with the abducting parent, see:
United Kingdom - England & Wales
Re H. and Others (Minors) (Abduction: Acquiescence) [1998] AC 72 [INCADAT cite: HC/E/UKe 46];
P. v. P. (Abduction: Acquiescence) [1998] 2 FLR 835, [INCADAT cite: HC/E/UKe 179];
Ireland
R.K. v. J.K. (Child Abduction: Acquiescence) [2000] 2 IR 416, [INCADAT cite: HC/E/IE 285];
United States of America
Wanninger v. Wanninger, 850 F. Supp. 78 (D. Mass. 1994), [INCADAT cite: HC/E/USf 84];
In the Australian case Townsend & Director-General, Department of Families, Youth and Community (1999) 24 Fam LR 495, [INCADAT cite: HC/E/AU 290] negotiation over the course of 12 months was taken to amount to acquiescence but, notably, in the court's exercise of its discretion it decided to make a return order.
Le père allégait qu'il avait donné son consentement par peur que s'il refusait, la mère emmènerait les enfants à une autre adresse. Selon l'avocat du père la question centrale était de savoir ce à quoi le père avait acquiescé et dans quelle mesure la mère avait modifié sa position sur la base de la promesse du père. Le juge indiqua qu'il n'était pas convaincu de la rigueur de la formulation de la deuxième partir de la proposition de l'avocat. Selon lui, il ne s'agissait pas d'un cas d'estoppel. Même si la mère n'avait rien fait d'autre, il n'en demeurait pas moins que le père avait eu des mots ou une attitude clear et non equivoque qui l'avait conduite à penser qu'il de demandait pas ni ne demanderait le retour immédiat des enfants. Le juge indiqua que cela pouvait suffire à caractériser l'acquiescement. Selon la mère, le père n'avait pas pris sa décision dans l'effervescence du moment. Par ailleurs, elle ne se cachait pas de lui ; au contraire, elle avait elle-même contacté la police quand elle apprit qu'elle était recherchée. Le père avait par ailleurs son numéro de portable. Le père, qui avait déja accepté qu'un enfant aille vivre avec la mère au printemps, avait changé d'avis à cette occasion. Le juge statua en faveur du père. Il estima que: "il ne doit pas être condamné pour avoir eu recours à un prétexte dans l'espoir que ses enfants ne disparaîtraient pas. Agissant de la sorte, il n'acquiesce pas dès lors qu'il prend rapidement des mesures traduisant ses véritables intentions, à savoir obtenir le retour des enfants." Le juge ajouta que quand bien même il aurait conclu à l'existence d'un acquiescement, il aurait fait usage de son pouvoir d'appréciation pour ordonner le retour des enfants, lesquels étaient portugais, de parents portugais sans attache en Angleterre.
On constate que la plupart des tribunaux considèrent que l'acquiescement se caractérise en premier lieu à partir de l'intention subjective du parent victime :
Australie
Commissioner, Western Australia Police v. Dormann, JP (1997) FLC 92-766 [Référence INCADAT : HC/E/AU @213@];
Barry Eldon Matthews (Commissioner, Western Australia Police Service) v. Ziba Sabaghian PT 1767 of 2001 [Référence INCADAT : HC/E/AU @345@];
Autriche
5Ob17/08y, Oberster Gerichtshof, (Austrian Supreme Court) 1/4/2008 [Référence INCADAT : HC/E/AT @981@].
Dans cette affaire la Cour suprême autrichienne, qui prenait position pour la première fois sur l'interprétation de la notion d'acquiescement, souligna que l'acquiescement à état de fait provisoire ne suffisait pas à faire jouer l'exception et que seul l'acquiescement à un changement durable de la résidence habituelle donnait lieu à une exception au retour au sens de l'article 13(1) a).
Belgique
N° de rôle: 02/7742/A, Tribunal de première instance de Bruxelles 6/3/2003, [Référence INCADAT : HC/E/BE @545@];
Canada
Ibrahim v. Girgis, 2008 ONCA 23, [Référence INCADAT : HC/E/CA 851];
Royaume-Uni - Angleterre et Pays de Galles
Re H. and Others (Minors) (Abduction: Acquiescence) [1998] AC 72 [Référence INCADAT : HC/E/UKe @46@];
En l'espèce la Chambre des Lords britannique décida que l'acquiescement ne pouvait se déduire de remarques passagères et de lettres écrites par un parent qui avait récemment subi le traumatisme de voir ses enfants lui être enlevés par l'autre parent.
Irlande
K. v. K., 6 May 1998, transcript, Supreme Court of Ireland [Référence INCADAT : HC/E/IE @285@];
Israël
Dagan v. Dagan 53 P.D (3) 254 [Référence INCADAT : HC/E/IL @807@] ;
Nouvelle-Zélande
P. v. P., 13 March 2002, Family Court at Greymouth (New Zealand), [Référence INCADAT : HC/E/NZ @533@] ;
Royaume-Uni - Écosse
M.M. v. A.M.R. or M. 2003 SCLR 71, [Référence INCADAT : HC/E/UKs @500@];
Afrique du Sud
Smith v. Smith 2001 (3) SA 845 [Référence INCADAT : HC/E/ZA @499@];
Suisse
5P.367/2005 /ast, Bundesgericht, II. Zivilabteilung (Tribunal Fédéral, 2ème Chambre Civile), [Référence INCADAT : HC/E/CH @841@].
De la même manière, on remarque une réticence des juges à constater un acquiescement lorsque le parent avait essayé d'abord de parvenir à un retour volontaire de l'enfant ou à une réconciliation. Voir :
Royaume-Uni - Angleterre et Pays de Galles
Re H. and Others (Minors) (Abduction: Acquiescence) [1998] AC 72 [Référence INCADAT : HC/E/UKe @46@];
P. v. P. (Abduction: Acquiescence) [1998] 2 FLR 835, [Référence INCADAT : HC/E/UKe @179@ ];
Irlande
R.K. v. J.K. (Child Abduction: Acquiescence) [2000] 2 IR 416, [Référence INCADAT : HC/E/IE @285@];
États-Unis d'Amérique
Wanninger v. Wanninger, 850 F. Supp. 78 (D. Mass. 1994), [Référence INCADAT : HC/E/USf @84@];
Dans l'affaire australienne Townsend & Director-General, Department of Families, Youth and Community (1999) 24 Fam LR 495, [Référence INCADAT : HC/E/AU @290@] des négociations d'une durée de 12 mois avaient été considérées comme établissant un acquiescement, mais la cour décida, dans le cadre de son pouvoir souverain d'appréciation, de ne pas ordonner le retour.
El caso del padre consistía en que el acuerdo era un pretexto ya que temía que si no prestaba su consentimiento la madre mudaría a los niños a otro domicilio. Su abogado expresó que el asunto consistía en definir sobre qué cuestión el padre había expresado su aceptación posterior y hasta qué punto la madre había cambiado de opinión sobre la base de su promesa. El juez de primera instancia expresó que tenía sus reservas en cuanto a la formulación de la segunda pregunta. Señaló que no se trataba de un caso de preclusión. Agregó que aún cuando la madre no había actuado más allá, si existieron acciones o palabras claras e inequívocas que la llevaron a creer que el padre no iba a ejercer el derecho de restitución inmediata de los menores, ello podría ser suficiente para determinar la aceptación posterior. Se argumentó en favor de la madre que no se trataba de una decisión de agonía del momento por parte del padre, ni de un caso en que la madre se estaba ocultando ya que ella voluntariamente contactó a la policía al advertir que estaba siendo buscada. Por otra parte, el padre tenía los números de teléfono celular de la madre. El padre, quien previamente había estado de acuerdo con reubicar a los niños en la primavera, había cambiado de opinión en esta oportunidad. El juez de primera instancia falló en favor del padre y expresó: "No puede ser condenado por recurrir a un pretexto con la esperanza de que los niños no desaparecieran. Pero cuando actúa de esta manera no se trata de aceptación posterior ya que actúa razonablemente rápido para dejar claras sus verdaderas intenciones, que consisten en asegurar la restitución de los menores.” El juez de primera instancia, asimismo, agregó que aún una vez comprobada la aceptación posterior, hubiera ejercido su discreción para ordenar la restitución, ya que se trataba de niños portugueses, hijos de padres portugueses y no tenían conexión alguna con Inglaterra.
Se ha aceptado en forma generalizada que en lo que respecta a la excepción de aceptación posterior, en primera instancia, debe prestarse atención a las intenciones subjetivas del padre privado del menor. Véanse:
Australia
Commissioner, Western Australia Police v. Dormann, JP (1997) FLC 92-766 [Referencia INCADAT: HC/E/AU 213];
Barry Eldon Matthews (Commissioner, Western Australia Police Service) v. Ziba Sabaghian, PT 1767 of 2001 [Referencia INCADAT: HC/E/AU 345];
Austria
5Ob17/08y, Oberster Gerichtshof, (tribunal supremo de Austria) 1/4/2008 [Referencia INCADAT: HC/E/AT @981@]
Al considerar la cuestión por primera vez, el tribunal supremo de Austria resolvió que la aceptación posterior con respecto a un estado de situación temporario no sería suficiente a efectos del artículo 13(1) a), sino que, en el caso de un cambio permanente de residencia habitual, debía existir aceptación posterior.
Bélgica
N° de rôle: 02/7742/A, Tribunal de première instance de Bruxelles 6/3/2003, [Referencia INCADAT: HC/E/BE 545];
Canadá
Ibrahim v. Girgis, 2008 ONCA 23, [Referencia INCADAT: HC/E/CA 851];
Reino Unido - Inglaterra y Gales
Re H. and Others (Minors) (Abduction: Acquiescence) [1998] AC 72 [Referencia INCADAT: HC/E/UKe 46];
En este caso, la Cámara de los Lores sostuvo que no podía deducirse que había habido aceptación posterior por comentarios pasajeros o cartas escritas por un padre que recientemente había sufrido el trauma inherente a la sustracción de sus hijos.
Irlanda
K. v. K., 6 May 1998, transcript, Supreme Court of Ireland [Referencia INCADAT: HC/E/IE 285];
Israel
Dagan v. Dagan 53 P.D (3) 254 [Referencia INCADAT: HC/E/IL 807]
Nueva Zelanda
P. v. P., 13 March 2002, Family Court at Greymouth (New Zealand), [Referencia INCADAT: HC/E/NZ 533];
Reino Unido - Escocia
M.M. v. A.M.R. or M. 2003 SCLR 71, [Referencia INCADAT: HC/E/UKs 500]
Sudáfrica
Smith v. Smith 2001 (3) SA 845 [Referencia INCADAT: HC/E/ZA 499];
Suiza
5P.367/2005 /ast, Bundesgericht, II. Zivilabteilung (Tribunal Fédéral, 2ème Chambre Civile), [Referencia INCADAT: HC/E/CH 841].
En concordancia con este enfoque, ha habido reticencia a pronunciarse en favor de la existencia de aceptación posterior cuando el padre solicitante ha pretendido en un principio obtener la restitución voluntaria del menor o lograr reconciliarse con el sustractor. Véanse:
Reino Unido - Inglaterra y Gales
Re H. and Others (Minors) (Abduction: Acquiescence) [1998] AC 72 [Referencia INCADAT: HC/E/UKe 46];
P. v. P. (Abduction: Acquiescence) [1998] 2 FLR 835, [Referencia INCADAT: HC/E/UKe 179] ;
Irlanda
R.K. v. J.K. (Child Abduction: Acquiescence) [2000] 2 IR 416, [Referencia INCADAT: HC/E/IE 285];
Estados Unidos de América
Wanninger v. Wanninger, 850 F. Supp. 78 (D. Mass. 1994), [Referencia INCADAT: HC/E/USf 84];
En el caso australiano Townsend y Director-General, Department of Families, Youth and Community (1999) 24 Fam LR 495, [Referencia INCADAT: HC/E/AU 290], se interpretó que la negociación durante 12 meses equivalía a aceptación posterior. Sin embargo, cabe destacar que, en ejercicio de su discrecionalidad, el tribunal decidió expedir una orden de restitución.