HC/E/WS 332
Samoa
Supreme Court of Western Samoa at Apia
Primera Instancia
Samoa
19 February 1997
Definitiva
Asuntos no regulados por el Convenio
Restitución ordenada
-
Notwithstanding that Western Samoa is not yet a party to the Convention the court ruled that it was appropriate, when considering what was in the best interests of the child, to have regard to the policy and principles of the 1980 Hague Convention. The trial judge stated that Western Samoan law should be, as far as is practicable, as consistent as can be with the law of other nations. The court drew attention to the child's links with Germany and the fact that much of the evidence and many witnesses for any substantive hearing would have to come from that State. Regard was also paid to the fact that the father and child had acquired the status of prohibited immigrants in Western Samoa. Weighing up these facts, and in the light of the objects of the Convention, the court ordered that the child should be returned to Germany which was the appropriate venue for a substantive custody hearing.
When a parent seeks the return of a child outside the scope of the Hague Convention, or another international or regional instrument, the court seised will have to decide how to balance the interests of the child with the general international policy of combating the illicit transfer and non-return of children abroad (Art. 11(1) UNCRC 1990).
Canada
Shortridge-Tsuchiya v. Tsuchiya, 2009 BCSC 541, [2009] B.C.W.L.D. 4138, [INCADAT cite: HC/E/CA 1109].
United Kingdom - England & Wales
Appellate courts have struggled to agree on the appropriate balance to be struck.
An internationalist interpretation, favouring an approach mirrored on that of Hague Convention, was adopted by the Court of Appeal in:
Re E. (Abduction: Non-Convention Country) [1999] 2 FLR 642 [INCADAT cite: HC/E/UKe 589];
Re J. (Child Returned Abroad: Human Rights) [2004] EWCA Civ. 417, [2004] 2 FLR 85 [INCADAT cite: HC/E/UKe 586].
However, in the earlier case Re J.A. (Child Abduction: Non-Convention Country) [1998] 1 FLR 231 [INCADAT cite: HC/E/UKe 588] a return order was not made, there being concerns as to whether the legal system in the foreign jurisdiction would be able to act in the best interests of the child. A factor in that case was that the abducting mother, who was British, would not be entitled to relocate from the child's State of habitual residence unless she had the consent of the father.
In Re J. (A Child) (Return to Foreign Jurisdiction: Convention Rights), [2005] UKHL 40, [2006] 1 AC 80, [INCADAT cite: HC/E/UKe 801] the House of Lords expressly stated that the approach of the Court of Appeal in Re J.A. (Child Abduction: Non-Convention Country) [1998] 1 FLR 231 [INCADAT cite: HC/E/UKe 588] was the one to be preferred.
The House of Lords held that the rationale of the Hague Convention necessarily meant that the State of refuge might on occasion have to do something which was not in the best interests of the individual child involved. States parties had accepted this disadvantage to some individual children for the sake of the greater advantage to children in general. However, there was no warrant, either in statute or authority, for the principles of the Hague Convention to be extended to countries which were not parties to it. In a non-Convention case the court must act in accordance with the welfare of the individual child. Whilst there was no ‘strong presumption' in favour of return on the facts of an individual case a summary return may very well be in the best interests of the individual child.
It may be noted that in Re F. (Children) (Abduction: Removal Outside Jurisdiction) [2008] EWCA Civ. 854, [2008] 2 F.L.R. 1649 [INCADAT cite: HC/E/UKe 982] a trial judge who felt compelled to discharge his original order for return in the light, inter alia, of the ruling in Re M. had his judgment overturned. The Court of Appeal did not, however, comment on the ruling of the House of Lords and the case ostensibly turned on the existence of new evidence, pointing to the inevitability of the mother's deportation.
In E.M. (Lebanon) v. Secretary of State for the Home Department [2008] UKHL 64, [2009] 1 A.C. 1198 [INCADAT cite: HC/E/UKe 994] an immigration case centred around the wrongful removal of a child from a non-Convention country, the House of Lords ruled that a return would lead to a violation of the child's and his mother's right to family life under Article 8 of the European Convention on Human Rights (ECHR). However, it must be noted that on the facts the child's only ‘family life' was with the mother, the father having had no contact with the child since the day of his birth. A majority of the panel (4:1) held that the discriminatory nature of Lebanese family law, which would have led to the automatic transfer of care for the child being passed from mother to father, upon the child reaching his 7th birthday, would not have led to a breach of the ECHR.
Nonobstant le fait que l'île de Samoa occidental n'est pas encore partie à la Convention, le juge a considéré qu'il importait de se référer aux objectifs et principes de la Convention de La Haye de 1980 pour apprécier l'intérêt supérieur de l'enfant. Le juge estima que le droit de cette île devait, autant que faire se peut, être aussi consistent que possible avec le droit d'autres nations. Le juge attira l'attention sur les liens de l'enfant avec l'Allemagne et prit en compte le fait que la majeure partie des preuves matérielles et des témoins utiles pour la détermination de la garde au fond se trouveraient en Allemagne. Le juge attacha également de l'importance au fait que le père et l'enfant étaient considéré comme des étrangers en situation irrégulière en Samoa occidental. Appréciant tous ces éléments et à la lumière des objectifs de la Convention, le juge ordonna le retour de l'enfant en Allemagne qu'il considéra comme étant le for approprié pour connaître de la garde au fond.
Lorsqu'un parent demande le retour d'un enfant dans une situation ne relevant pas de la Convention de La Haye ni d'un autre instrument international ou régional, le tribunal saisi doit mettre en balance l'intérêt de l'enfant et le principe international selon lequel les États doivent prendre des mesures en vue de lutter contre les déplacements et non-retours illicites d'enfants à l'étranger (art. 11(1) de la Convention des Nations Unies sur les Droits de l'enfant de 1990).
Canada
Shortridge-Tsuchiya v. Tsuchiya, 2009 BCSC 541, [2009] B.C.W.L.D. 4138, [Référence INCADAT : HC/E/CA 1109].
Royaume-Uni : Angleterre et Pays de Galles
Les juges d'appel ont développé des approches discordantes sur cette question.
Dans les affaires suivantes, la cour d'appel a privilégié une vision internationaliste analogue à celle de la Convention de La Haye :
Re E. (Abduction: Non-Convention Country) [1999] 2 FLR 642 [Référence INCADAT : HC/E/UKe 589] ;
Re J. (Child Returned Abroad: Human Rights) - [2004] 2 FLR 85 [2004] EWCA Civ. 417 [Référence INCADAT : HC/E/UKe 586].
Toutefois dans l'affaire plus ancienne de Re J.A. (Child Abduction: Non-Convention Country) [1998] 1 FLR 231 [Référence INCADAT : HC/E/UKe 588] le retour n'avait pas été prononcé au motif qu'il était douteux que l'État de la résidence habituelle puisse agir dans l'intérêt supérieur de l'enfant. En l'espèce la mère, auteur de l'enlèvement et ressortissante britannique, n'aurait pas été autorisée à quitter l'État de la résidence habituelle sans le consentement du père.
Dans Re J. (A child) (Return to foreign jurisdiction: convention rights), [2005] UKHL 40, [2006] 1 AC 80, [Référence INCADAT : HC/E/UKe 801], la Chambre des Lords approuva expressément l'approche privilégiée dans Re J.A. (Child Abduction: Non-Convention Country) [1998] 1 FLR 231 [Référence INCADAT : HC/E/UKe 588].
La Chambre des Lords indiqua que le principe sous-tendant la Convention de La Haye impliquait nécessairement que dans certains cas l'État de refuge devait prendre des mesures qui n'étaient pas dans l'intérêt supérieur de l'enfant en cause. Les États contractants avaient accepté cet état de fait parce que la Convention permettait d'atteindre l'intérêt supérieur des enfants en général. Néanmoins, la Chambre des Lords rappela que ni la loi ni les précédents judiciaires ne prévoyaient l'extension des principes de la Convention de La Haye aux États non contractants. Dans les affaires ne relevant pas de conventions internationales le juge devait agir dans l'intérêt supérieur de l'enfant en cause. Quoiqu'il n'y ait pas de présomption forte en faveur du retour il convient d'étudier au cas par cas si le retour immédiat de l'enfant n'est pas dans son intérêt supérieur.
Il convient de souligner que dans l'affaire Re F. (Children) (Abduction: Removal Outside Jurisdiction) [2008] EWCA Civ. 842, [Référence INCADAT : HC/E/UKe 982] un juge revint sur sa décision d'ordonner le retour notamment en raison de l'affaire Re M. La Cour d'appel ne discuta toutefois pas la décision de la Chambre des Lords, insistant sur des éléments nouveaux qui montraient qu'il était inévitable que la mère soit renvoyée dans son pays vu son statut d'immigration.
Dans E.M. (Lebanon) v. Secretary of State for the Home Department [2008] UKHL 64, [2008] 3 W.L.R. 931, [Référence INCADAT : HC/E/UKe 994], un enfant avait été enlevé de son pays de résidence habituelle, qui n'était pas partie à aucune convention relative à l'enlèvement. Il s'agissait en l'espèce d'une affaire d'immigration. La demande d'asile de la mère avait été refusée mais son argument selon lequel le retour aurait violé son droit et le droit de son enfant au respect de la vie familiale selon l'article 8 de la Convention européenne des Droits de l'Homme (CEDH) avait finalement prévalu. Toutefois, il importe de noter qu'en l'espèce la vie familiale de l'enfant se résumait à sa vie avec sa mère puisque que le père n'avait eu aucun contact avec lui depuis sa naissance. Par une majorité de 4 contre 1, les juges estimèrent que le droit de la famille libanais, quoique de nature discriminatoire puisqu'il imposait le transfert automatique de la responsabilité de l'enfant de la mère au père le jour de son 7ème anniversaire, ne violait pas en principe la CEDH.
Independientemente de que Samoa Occidental todavía no forma parte del Convenio el tribunal decidió que era adecuado, al considerar qué era lo mejor para el interés del menor, tener en cuenta la política y los principios del Convenio de la Haya de 1980. El juez de primera instancia declaró que la ley de Samoa Occidental debería ser, en la medida de lo realizable, tan coherente como fuera posible con la ley de las demás naciones. El tribunal llamó la atención hacia los vínculos del menor con Alemania y al hecho de que gran parte de la prueba y muchos testigos para las audiencias del juicio sustantivo deberían provenir de dicho estado. También se tuvo en cuental el hecho de que el padre y el menor habían adquirido el estatus de inmigrantes prohibidos en Samoa Occidental. Sopesando estos hechos, y a la luz de los propósitos del Convenio, el tribunal ordenó que el menor debería ser restituido a Alemania que era la jurisdicción adecuada para un juicio sustantivo de custodia.
ndo un progenitor pretende la restitución de un menor fuera del ámbito del Convenio de la Haya u otro instrumento internacional o regional, el tribunal que entiende en la causa deberá decidir cómo equilibrar los intereses del menor con la política internacional general de combatir el traslado ilícito y la no restitución de menores en el extranjero (Art. 11(1) CDN de la ONU 1990).
Canadá
Shortridge-Tsuchiya v. Tsuchiya, 2009 BCSC 541, [2009] B.C.W.L.D. 4138, [Cita INCADAT: HC/E/CA 1109].
Reino Unido - Inglaterra y Gales
Los tribunales de apelaciones han luchado por llegar a un acuerdo respecto del equilibrio adecuado que debe lograrse.
El Tribunal de Apelaciones adoptó una interpretación internacionalista favoreciendo un enfoque reflejado en el del Convenio de la Haya en:
Re E. (Abduction: Non-Convention Country) [1999] 2 FLR 642 [Cita INCADAT: HC/E/UKe 589];
Re J. (Child Returned Abroad: Human Rights) [2004] EWCA Civ. 417, [2004] 2 FLR 85 [Cita INCADAT: HC/E/UKe 586].
Sin embargo, en un caso precedente: Re J.A. (Child Abduction: Non-Convention Country) [1998] 1 FLR 231 [Cita INCADAT: HC/E/UKe 588], no se expidió una orden de restitución, ya que había preocupaciones respecto de si el sistema jurídico de la jurisdicción extranjera podría actuar a fin de resguardar el interés superior del menor. Un factor en ese caso era que la madre sustractora, que era británica, no tendría derecho a reubicarse fuera del Estado de residencia habitual del menor excepto que contara con el consentimiento del padre.
En Re J. (A Child) (Return to Foreign Jurisdiction: Convention Rights) [2005] UKHL 40, [2006] 1 AC 80, [Cita INCADAT: HC/E/UKe 801], la Cámara de los Lores estableció expresamente que el enfoque preferible era el del Tribunal de Apelaciones en Re J.A. (Child Abduction: Non-Convention Country) [1998] 1 FLR 231 [Cita INCADAT: HC/E/UKe 588].
La Cámara de los Lores sostuvo que el fundamento del Convenio de la Haya implicaba necesariamente que el Estado de refugio podría - en algunas ocasiones - tener que hacer algo que no resguardara el interés superior del menor involucrado. Los Estados parte habían aceptado esta desventaja para algunos menores en particular en aras de una mayor ventaja para los menores en general. Sin embargo, no había ninguna garantía, ni en la ley ni en la doctrina, para que los principios del Convenio de la Haya se extendieran a países que no eran partes del Convenio. En un caso fuera del Convenio el tribunal debe actuar de conformidad con el bienestar del menor. Aunque no existiera una ‘presunción fuerte' a favor de la restitución sobre la base de los hechos de un caso particular, una restitución sumaria bien podría ser en pos del interés superior del menor.
Se puede observar que en Re F. (Children) (Abduction: Removal Outside Jurisdiction) [2008] EWCA Civ. 854, [2008] 2 F.L.R. 1649 [Cita INCADAT: HC/E/UKe 982], la sentencia de un juez de primera instancia que se sintió obligado a desechar su orden de restitución original a la luz, entre otros, del fallo en Re M. fue revocada. El Tribunal de Apelaciones, sin embargo, no comentó el fallo de la Cámara de los Lores y el caso se concentró ostensiblemente en la existencia de nuevas pruebas, apuntando al carácter inevitable de la deportación de la madre.
En E.M. (Lebanon) v. Secretary of State for the Home Department [2008] UKHL 64, [2009] 1 A.C. 1198 [Cita INCADAT: HC/E/UKe 994], un caso de inmigración en torno del traslado ilícito de un menor de un país fuera del Convenio, la Cámara de los Lores resolvió que la restitución llevaría a una violación del derecho a la vida familiar del menor y su madre en virtud del Artículo 8 del Convenio Europeo de Derechos Humanos (CEDH). Sin embargo, cabe destacar que, en los hechos, la única ‘vida familiar' del menor era con su madre, puesto que el padre no había tenido ningún contacto con el menor desde la fecha de su nacimiento. La mayoría de la sala (4:1) sostuvo que el carácter discriminatorio del derecho de familia libanés, que habría llevado a que el cuidado del menor se trasladara automáticamente de la madre al padre, cuando el menor cumpliera 7 años, no habría redundado en una violación del CEDH.