HC/E/UKs 500
UNITED KINGDOM - SCOTLAND
Second Division of the Inner House, Court of Session
Appellate Court
UNITED STATES OF AMERICA
UNITED KINGDOM - SCOTLAND
14 November 2002
Final
Acquiescence - Art. 13(1)(a)
Appeal dismissed, return ordered
-
The mother argued that the father’s failure to issue return proceedings for over 12 months indicated that he had acquiesced in the retention. The court held that where delay in issuing a return application was raised as a basis for acquiescence, consideration must be given as to whether there was a reasonable explanation for the delay. It was noted that the father had been experiencing: financial problems, medical problems and had lost his job. Additionally, he was anxious to avoid litigation and sought an amicable settlement. His eventual application under the Convention had been precipitated by a residence application made by the mother in Scotland. It was only in July 2002 that the father became aware of services which could be offered to him by the United States Central Authority. By that time he had found employment. He was, therefore, in a better position to pursue an application under the Convention. The court ruled that at no point had the father given any indication that he had acquiesced in the retention. It noted that he had sent a succession of emails to the mother clearly indicating that he did not acquiesce in the retention. Consequently, the reasons for the delay in his application were reasonable and did not amount to acquiescence.
The interpretation given by the Inner House of the Court of Session mirrors that it had previously adopted in the case of Soucie v. Soucie 1995 SC 134 [INCADAT Reference: HC/E/UKs 107]. For an example of a case where prolonged inactivity (10 months) was held to amount to acquiescence, see: W. v. W. (Child Abduction: Acquiescence) [1993] 2 FLR 211 [INCADAT Reference: HC/E/UKe 52].
There has been general acceptance that where the exception of acquiescence is concerned regard must be paid in the first instance to the subjective intentions of the left behind parent, see:
Australia
Commissioner, Western Australia Police v. Dormann, JP (1997) FLC 92-766 [INCADAT cite: HC/E/AU 213];
Barry Eldon Matthews (Commissioner, Western Australia Police Service) v. Ziba Sabaghian PT 1767 of 2001 [INCADAT cite: HC/E/AU 345];
Austria
5Ob17/08y, Oberster Gerichtshof, (Austrian Supreme Court) 1/4/2008 [INCADAT cite: HC/E/AT 981].
Considering the issue for the first time, Austria's supreme court held that acquiescence in a temporary state of affairs would not suffice for the purposes of Article 13(1) a), rather there had to be acquiescence in a durable change in habitual residence.
Belgium
N° de rôle: 02/7742/A, Tribunal de première instance de Bruxelles 6/3/2003, [INCADAT cite: HC/E/BE 545];
Canada
Ibrahim v. Girgis, 2008 ONCA 23, [INCADAT cite: HC/E/CA 851];
United Kingdom - England & Wales
Re H. and Others (Minors) (Abduction: Acquiescence) [1998] AC 72 [INCADAT cite: HC/E/UKe 46];
In this case the House of Lords affirmed that acquiescence was not to be found in passing remarks or letters written by a parent who has recently suffered the trauma of the removal of his children.
Ireland
K. v. K., 6 May 1998, transcript, Supreme Court of Ireland [INCADAT cite: HC/E/IE 285];
Israel
Dagan v. Dagan 53 P.D (3) 254 [INCADAT cite: HC/E/IL 807];
New Zealand
P. v. P., 13 March 2002, Family Court at Greymouth (New Zealand), [INCADAT cite: HC/E/NZ 533];
United Kingdom - Scotland
M.M. v. A.M.R. or M. 2003 SCLR 71, [INCADAT cite: HC/E/UKs 500];
South Africa
Smith v. Smith 2001 (3) SA 845 [INCADAT cite: HC/E/ZA 499];
Switzerland
5P.367/2005 /ast, Bundesgericht, II. Zivilabteilung (Tribunal Fédéral, 2ème Chambre Civile), [INCADAT cite: HC/E/CH 841].
In keeping with this approach there has also been a reluctance to find acquiescence where the applicant parent has sought initially to secure the voluntary return of the child or a reconciliation with the abducting parent, see:
United Kingdom - England & Wales
Re H. and Others (Minors) (Abduction: Acquiescence) [1998] AC 72 [INCADAT cite: HC/E/UKe 46];
P. v. P. (Abduction: Acquiescence) [1998] 2 FLR 835, [INCADAT cite: HC/E/UKe 179];
Ireland
R.K. v. J.K. (Child Abduction: Acquiescence) [2000] 2 IR 416, [INCADAT cite: HC/E/IE 285];
United States of America
Wanninger v. Wanninger, 850 F. Supp. 78 (D. Mass. 1994), [INCADAT cite: HC/E/USf 84];
In the Australian case Townsend & Director-General, Department of Families, Youth and Community (1999) 24 Fam LR 495, [INCADAT cite: HC/E/AU 290] negotiation over the course of 12 months was taken to amount to acquiescence but, notably, in the court's exercise of its discretion it decided to make a return order.
La mère prétendait que le père avait acquiescé au non-retour dans la mesure où il avait attendu plus de 12 mois avant de demander le retour des enfants. La cour estima que lorsque cet argument est développé, il convenait de se demander quelle raison expliquait un tel délai. Il fut observé que pendant cette période, le père avait dû faire face à des difficultés financières, des problèmes médicaux et qu'il avait perdu son emploi. En outre, souhaitant éviter une procédure judiciaire, il avait tenté de trouver un terrain d'entente amiable. Le fait qu'il avait finalement demandé le retour avait été précipité par une demande en vue de la garde physique (Résidence) que la mère avait introduite en Ecosse. Ce n'était qu'en juillet 2002 que le père avait apprit quels services pouvait fournir l'Autorité centrale américaine. A cette période il avait trouvé un nouveau travail et était, dès lors, en meilleure position pour assumer une demande de retour. La cour décida qu'à aucun moment le père n'avait donné de signe d'acquiescement. De nombreux emails qu'il avait envoyés à la mère témoignaient de ce qu'il n'acceptait pas le non-retour. Dès lors, il y avait une explication raisonnable à ce retard pris dans la formulation de sa demande de retour, et on ne pouvait raisonnablement admettre qu'il y ait eu acquiescement.
L'interprétation donnée par la cour d'appel écossaise correspond à celle donnée dans l'affaire Soucie v. Soucie 1995 SC 134 [Référence INCADAT : HC/E/UKs 107]. Pour un exemple de cas où le fait que la demande de retour n'avait pas été faite avant 10 mois suivant le déplacement a été interprété comme un acquiescement, voy. : W. v. W. (Child Abduction: Acquiescence) [1993] 2 FLR 211 [Référence INCADAT : HC/E/UKe 52].
On constate que la plupart des tribunaux considèrent que l'acquiescement se caractérise en premier lieu à partir de l'intention subjective du parent victime :
Australie
Commissioner, Western Australia Police v. Dormann, JP (1997) FLC 92-766 [Référence INCADAT : HC/E/AU @213@];
Barry Eldon Matthews (Commissioner, Western Australia Police Service) v. Ziba Sabaghian PT 1767 of 2001 [Référence INCADAT : HC/E/AU @345@];
Autriche
5Ob17/08y, Oberster Gerichtshof, (Austrian Supreme Court) 1/4/2008 [Référence INCADAT : HC/E/AT @981@].
Dans cette affaire la Cour suprême autrichienne, qui prenait position pour la première fois sur l'interprétation de la notion d'acquiescement, souligna que l'acquiescement à état de fait provisoire ne suffisait pas à faire jouer l'exception et que seul l'acquiescement à un changement durable de la résidence habituelle donnait lieu à une exception au retour au sens de l'article 13(1) a).
Belgique
N° de rôle: 02/7742/A, Tribunal de première instance de Bruxelles 6/3/2003, [Référence INCADAT : HC/E/BE @545@];
Canada
Ibrahim v. Girgis, 2008 ONCA 23, [Référence INCADAT : HC/E/CA 851];
Royaume-Uni - Angleterre et Pays de Galles
Re H. and Others (Minors) (Abduction: Acquiescence) [1998] AC 72 [Référence INCADAT : HC/E/UKe @46@];
En l'espèce la Chambre des Lords britannique décida que l'acquiescement ne pouvait se déduire de remarques passagères et de lettres écrites par un parent qui avait récemment subi le traumatisme de voir ses enfants lui être enlevés par l'autre parent.
Irlande
K. v. K., 6 May 1998, transcript, Supreme Court of Ireland [Référence INCADAT : HC/E/IE @285@];
Israël
Dagan v. Dagan 53 P.D (3) 254 [Référence INCADAT : HC/E/IL @807@] ;
Nouvelle-Zélande
P. v. P., 13 March 2002, Family Court at Greymouth (New Zealand), [Référence INCADAT : HC/E/NZ @533@] ;
Royaume-Uni - Écosse
M.M. v. A.M.R. or M. 2003 SCLR 71, [Référence INCADAT : HC/E/UKs @500@];
Afrique du Sud
Smith v. Smith 2001 (3) SA 845 [Référence INCADAT : HC/E/ZA @499@];
Suisse
5P.367/2005 /ast, Bundesgericht, II. Zivilabteilung (Tribunal Fédéral, 2ème Chambre Civile), [Référence INCADAT : HC/E/CH @841@].
De la même manière, on remarque une réticence des juges à constater un acquiescement lorsque le parent avait essayé d'abord de parvenir à un retour volontaire de l'enfant ou à une réconciliation. Voir :
Royaume-Uni - Angleterre et Pays de Galles
Re H. and Others (Minors) (Abduction: Acquiescence) [1998] AC 72 [Référence INCADAT : HC/E/UKe @46@];
P. v. P. (Abduction: Acquiescence) [1998] 2 FLR 835, [Référence INCADAT : HC/E/UKe @179@ ];
Irlande
R.K. v. J.K. (Child Abduction: Acquiescence) [2000] 2 IR 416, [Référence INCADAT : HC/E/IE @285@];
États-Unis d'Amérique
Wanninger v. Wanninger, 850 F. Supp. 78 (D. Mass. 1994), [Référence INCADAT : HC/E/USf @84@];
Dans l'affaire australienne Townsend & Director-General, Department of Families, Youth and Community (1999) 24 Fam LR 495, [Référence INCADAT : HC/E/AU @290@] des négociations d'une durée de 12 mois avaient été considérées comme établissant un acquiescement, mais la cour décida, dans le cadre de son pouvoir souverain d'appréciation, de ne pas ordonner le retour.
La madre argumentó que el hecho de que el padre no hubiera iniciado un proceso de restitución por más de 12 meses indicaba su consentimiento para la retención. El tribunal sostuvo que cuando la demora en presentar una solicitud de restitución se utilizaba como fundamento de la aceptación posterior, había que considerar si existía una explicación razonable para dicha demora. Se destacó que el padre había estado experimentando: problemas de índole financiera y de salud y que había perdido su trabajo. Asimismo, éste deseaba evitar una controversia judicial y buscaba un arreglo amistoso. Su eventual solicitud en virtud del Convenio había sido producto de una solicitud de residencia presentada por la madre en Escocia. Fue recién en julio de 2002 que el padre tomó conocimiento de los servicios que le podía ofrecer la Autoridad Central de Estados Unidos. Para entonces ya había encontrado empleo. Por lo tanto, se encontraba en una mejor posición para intentar presentar una solicitud conforme al Convenio. El tribunal dispuso que en ningún momento el padre había dado indicación alguna de haber aceptado posteriormente la retención. Destacó también que había enviado una serie de correos electrónicos a la madre indicándole claramente que no había dado su consentimiento para la retención. Por consiguiente, las razones para la demora de su solicitud eran razonables y no representaban una aceptación posterior.
La interpretación dada por la Inner House of the Court of Session (Cámara Interna del Tribunal Superior de Justicia) refleja a la adoptada previamente en el caso de Soucie v. Soucie 1995 SC 134 [Referencia INCADAT: HC/E/UKs 107]. Para un ejemplo de un caso en el que la prolongada inactividad (10 meses) fue considerada equivalente a una aceptación posterior, véase: W. v. W. (Child Abduction: Acquiescence) [1993] 2 FLR 211 [Referencia INCADAT: HC/E/UKe 52].
Se ha aceptado en forma generalizada que en lo que respecta a la excepción de aceptación posterior, en primera instancia, debe prestarse atención a las intenciones subjetivas del padre privado del menor. Véanse:
Australia
Commissioner, Western Australia Police v. Dormann, JP (1997) FLC 92-766 [Referencia INCADAT: HC/E/AU 213];
Barry Eldon Matthews (Commissioner, Western Australia Police Service) v. Ziba Sabaghian, PT 1767 of 2001 [Referencia INCADAT: HC/E/AU 345];
Austria
5Ob17/08y, Oberster Gerichtshof, (tribunal supremo de Austria) 1/4/2008 [Referencia INCADAT: HC/E/AT @981@]
Al considerar la cuestión por primera vez, el tribunal supremo de Austria resolvió que la aceptación posterior con respecto a un estado de situación temporario no sería suficiente a efectos del artículo 13(1) a), sino que, en el caso de un cambio permanente de residencia habitual, debía existir aceptación posterior.
Bélgica
N° de rôle: 02/7742/A, Tribunal de première instance de Bruxelles 6/3/2003, [Referencia INCADAT: HC/E/BE 545];
Canadá
Ibrahim v. Girgis, 2008 ONCA 23, [Referencia INCADAT: HC/E/CA 851];
Reino Unido - Inglaterra y Gales
Re H. and Others (Minors) (Abduction: Acquiescence) [1998] AC 72 [Referencia INCADAT: HC/E/UKe 46];
En este caso, la Cámara de los Lores sostuvo que no podía deducirse que había habido aceptación posterior por comentarios pasajeros o cartas escritas por un padre que recientemente había sufrido el trauma inherente a la sustracción de sus hijos.
Irlanda
K. v. K., 6 May 1998, transcript, Supreme Court of Ireland [Referencia INCADAT: HC/E/IE 285];
Israel
Dagan v. Dagan 53 P.D (3) 254 [Referencia INCADAT: HC/E/IL 807]
Nueva Zelanda
P. v. P., 13 March 2002, Family Court at Greymouth (New Zealand), [Referencia INCADAT: HC/E/NZ 533];
Reino Unido - Escocia
M.M. v. A.M.R. or M. 2003 SCLR 71, [Referencia INCADAT: HC/E/UKs 500]
Sudáfrica
Smith v. Smith 2001 (3) SA 845 [Referencia INCADAT: HC/E/ZA 499];
Suiza
5P.367/2005 /ast, Bundesgericht, II. Zivilabteilung (Tribunal Fédéral, 2ème Chambre Civile), [Referencia INCADAT: HC/E/CH 841].
En concordancia con este enfoque, ha habido reticencia a pronunciarse en favor de la existencia de aceptación posterior cuando el padre solicitante ha pretendido en un principio obtener la restitución voluntaria del menor o lograr reconciliarse con el sustractor. Véanse:
Reino Unido - Inglaterra y Gales
Re H. and Others (Minors) (Abduction: Acquiescence) [1998] AC 72 [Referencia INCADAT: HC/E/UKe 46];
P. v. P. (Abduction: Acquiescence) [1998] 2 FLR 835, [Referencia INCADAT: HC/E/UKe 179] ;
Irlanda
R.K. v. J.K. (Child Abduction: Acquiescence) [2000] 2 IR 416, [Referencia INCADAT: HC/E/IE 285];
Estados Unidos de América
Wanninger v. Wanninger, 850 F. Supp. 78 (D. Mass. 1994), [Referencia INCADAT: HC/E/USf 84];
En el caso australiano Townsend y Director-General, Department of Families, Youth and Community (1999) 24 Fam LR 495, [Referencia INCADAT: HC/E/AU 290], se interpretó que la negociación durante 12 meses equivalía a aceptación posterior. Sin embargo, cabe destacar que, en ejercicio de su discrecionalidad, el tribunal decidió expedir una orden de restitución.