HC/E/FR 339
FRANCE
Cour de Cassation 1re Ch. civ.
Superior Appellate Court
UNITED KINGDOM
FRANCE
23 October 1990
Final
Rights of Custody - Art. 3 | Grave Risk - Art. 13(1)(b)
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The father sought to argue that the retention was not wrongful as the mother was only awarded custody after the children had been retained. This argument was dismissed by the Court on the basis that Article 3 of the Convention refers not only to custody existing by judicial decisions but also, inter alia, by operation of law. Under English law the mother shared a right of custody for the children.
The father sought to argue that the children would fact a grave risk of harm if returned since the mother might take them to China or Japan and that she was irresponsible and prone to acts of violence. In this he relied on the fact that on a previous occasion the mother had retained the elder child for several months in China against his wishes. He argued that the Cour d’appel had not investigated these issues in sufficient depth. These arguments were rejected.
For commentary on this first French decision to reach the Cour de Cassation see: Rev. crit. 80(2), 1991, p. 407, note Y. L and D.S. 1991, p. 233 note J. Massip.
Preparation of INCADAT case law analysis in progress.
Preparation of INCADAT case law analysis in progress.
The treatment of Article 13(1) b) by French courts has evolved, with a permissive approach being replaced by a more robust interpretation.
The judgments of France's highest jurisdiction, the Cour de cassation, from the mid to late 1990s, may be contrasted with more recent decisions of the same court and also with decisions of the court of appeal. See:
Cass. Civ. 1ère 12 juillet 1994, Rev. Crit. 84 (1995), p. 96 note H. Muir Watt ; JCP 1996 IV 64 note Bosse-Platière, Defrénois 1995, art. 36024, note J. Massip [INCADAT cite: HC/E/FR 103];
Cass. Civ. 1ère 21 novembre 1995 (Pourvoi N° 93-20140), [INCADAT cite: HC/E/FR 514];
Cass. Civ. 1ère 22 juin 1999, (N° de pourvoi : 98-17902), [INCADAT cite: HC/E/FR 498];
And contrast with:
Cass. Civ. 1ère 25 janvier 2005 (N° de pourvoi : 02-17411), [INCADAT cite: HC/E/FR 708];
Cass. Civ. 1ère 14 juin 2005 (N° de pourvoi : 04-16942), [INCADAT cite: HC/E/FR 844];
Cass. Civ 1ère 13 juillet 2005 (N° de pourvoi : 05-10519), [INCADAT cite: HC/E/FR 845];
CA. Amiens 4 mars 1998, n°5704759, [INCADAT cite: HC/E/FR 704];
CA. Grenoble 29 mars 2000 M. c. F., [INCADAT cite: HC/E/FR 274];
CA. Paris 7 février 2002 (N° de pourvoi : 2001/21768), [INCADAT cite: HC/E/FR 849];
CA. Paris, 20/09/2002 (N° de pourvoi : 2002/13730), [INCADAT cite: HC/E/FR 850];
CA. Aix en Provence 8 octobre 2002, L c. Ministère Public, Mme B. et Mesdemoiselles L. (N° de rôle 02/14917) [INCADAT cite: HC/E/FR 509];
CA. Paris 27 octobre 2005, 05/15032 [INCADAT cite: HC/E/FR 814];
Cass. Civ. 1ère 14 décembre 2005 (N° de pourvoi :05-12934) [INCADAT cite: HC/E/FR @889@];
Cass. Civ. 1ère 14 November 2006 (N° de pourvoi : 05-15692) [INCADAT cite: HC/E/FR @890@].
Recent examples where Article 13(1) b) has been upheld include:
Cass. Civ. 1ère 12 Décembre 2006 (N° de pourvoi : 05-22119) [INCADAT cite: HC/E/FR @891@];
Cass. Civ. 1ère 17 Octobre 2007 [INCADAT cite: HC/E/FR @946@].
The interpretation given by the Cour d'appel de Rouen in 2006, whilst obiter, does recall the more permissive approach to Article 13(1) b) favoured in the early 1990s, see:
CA. Rouen, 9 Mars 2006, N°05/04340 [INCADAT cite: HC/E/FR @897@].
Le père prétendait que le non-retour était licite dans la mesure où la mère n'avait obtenu la garde que postérieurement à celui-ci. La cour rejeta cet argument au motif que l'article 3 de la Convention se réfère non seulement aux droits de garde judiciairement affirmés, mais aussi, entre autres, aux droits de garde légaux. Or en droit anglais, la mère avait la garde conjointe des enfants.
Le père alléguait que les enfants seraient exposées à un risque grave de danger en cas de retour dans la mesure où la mère pourrait les emmener en Chine ou au Japon et où elle se comportait facilement de manière irresponsable ou violente. Au soutien de son argument, il rappelait que la mère avait déjà retenu l'aînée en Chine pendant plusieurs mois, contre le gré du père. Il indiquait que la Cour d'appel n'avait aps envisagé cette hypothèse suffisamment sérieusement. Ses arguments furent rejetés.
Pour le commentaire de la première affaire d'enlèvement international qu'ait traité la Cour de cassation dans le cadre de la Convention de 1980, voy.: Rev. crit. 80(2), 1991, p. 407, note Y. L and D.S. 1991, p. 233 note J. Massip.
Analyse de la jurisprudence de INCADAT en cours de préparation.
Analyse de la jurisprudence de la base de données INCADAT en cours de préparation.
Le traitement de l'article 13(1) b) a évolué. L'interprétation permissive initialement privilégiée par les cours a fait place à une interprétation plus stricte.
Les jugements de la plus haute juridiction française, la Cour de cassation, rendus du milieu à la fin des années 1990 contrastent avec la position des juridictions d'appel et des arrêts de cassation plus récents. Voir :
Cass. Civ. 1ère 12 juillet 1994, Rev. Crit. 84 (1995), p. 96 note H. Muir Watt ; JCP 1996 IV 64 note Bosse-Platière, Defrénois 1995, art. 36024, note J. Massip [Référence INCADAT : HC/E/FR 103] ;
Cass. Civ. 1ère 21 novembre 1995 (Pourvoi N° 93-20140), [Référence INCADAT : HC/E/FR 514] ;
Cass. Civ. 1ère 22 juin 1999, (N° de pourvoi : 98-17902), [Référence INCADAT : HC/E/FR 498] ;
Et comparer avec:
Cass. Civ. 1ère 25 janvier 2005 (N° de pourvoi : 02-17411), [Référence INCADAT : HC/E/FR 708] ;
Cass. Civ. 1ère 14 juin 2005 (N° de pourvoi : 04-16942), [Référence INCADAT : HC/E/FR 844] ;
Cass. Civ. 1ère 13 juillet 2005 (N° de pourvoi : 05-10519), [Référence INCADAT : HC/E/FR 845] ;
CA. Amiens 4 mars 1998, n°5704759, [Référence INCADAT : HC/E/FR 704] ;
CA. Grenoble 29 mars 2000 M. c. F., [Référence INCADAT : HC/E/FR 274] ;
CA. Paris 7 février 2002 (N° de pourvoi : 2001/21768), [Référence INCADAT : HC/E/FR 849] ;
CA. Paris, 20/09/2002 (N° de pourvoi : 2002/13730), [Référence INCADAT : HC/E/FR 850] ;
CA. Aix en Provence 8 octobre 2002, L c. Ministère Public, Mme B. et Mesdemoiselles L. (N° de rôle 02/14917) [Référence INCADAT : HC/E/FR 509] ;
CA. Paris 27 octobre 2005, 05/15032 [Référence INCADAT : HC/E/FR 814] ;
Cass. Civ. 1ère 14 décembre 2005 (N° de pourvoi : 05-12934) [Référence INCADAT : HC/E/FR @889@] ;
Cass. Civ. 1ère 14 November 2006 (N° de pourvoi : 05-15692) [Référence INCADAT : HC/E/FR @890@].
Pour des exemples récents où le retour a été refusé sur le fondement de l'article 13(1) b) :
Cass. Civ. 1ère 12 Décembre 2006 (N° de pourvoi : 05-22119) [Référence INCADAT : HC/E/FR @891@] ;
Cass. Civ. 1ère 17 Octobre 2007 [Référence INCADAT : HC/E/FR @946@].
L'interprétation donnée à l'article 13(1) b) par la Cour d'appel de Rouen en 2006, quoique simplement obiter, rappelle l'interprétation permissive qui était constante au début des années 1990. Voir :
CA. Rouen, 9 Mars 2006, N°05/04340 [Référence INCADAT : HC/E/FR @897@].
El padre intentó argumentar que la retención no era ilícita porque a la madre le había sido otorgada la custodia después de que los hijos habían sido retenidos. Este argumento fue desestimado por el Tribunal sobre la base de que el Artículo 3 del Convenio se refiere no sólo a la custodia que surge de las decisiones judiciales sino también entre otras razones, por imperio de la ley. Conforme a la ley Inglesa la madre compartía un derecho de custodia sobre los menores.
El padre intentó argumentar que los menores se enfrentarían a un grave riesgo de daño si fueran restituidos dado que la madre podría llevarlos a China o a Japón y que era irresponsable y propensa a actos de violencia. Para este argumento el padre se basaba en el hecho de que en una ocasión anterior la madre había retenido al hijo mayor durante varios meses en China contra su deseo. Argumentó que la Cámara de Apelaciones no había investigado estas cuestiones con suficiente profundidad. Estos argumentos fueron rechazados.
Para conocer comentarios sobre esta decisión francesa, la primera en llegar al Tribunal de Casación, véase: Rev. crit. 80(2), 1991, p. 407, note Y. L and D.S. 1991, p. 233 note J. Massip.
En curso de elaboración.
En curso de elaboración.
El abordaje al artículo 13(1)(b) por parte de los tribunales franceses ha evolucionado mediante el reemplazo de un enfoque permisivo por una interpretación más restrictiva.
Las sentencias de la máxima jurisdicción de Francia, la Cour de cassation (tribunal de casación), desde mediados hasta fines de la década de 1990, pueden contrastarse con decisiones más recientes del mismo tribunal y, asimismo, con decisiones del tribunal de apelaciones. Véanse:
Cass. Civ. 1ère 12 juillet 1994, Rev. Crit. 84 (1995), p. 96 note H. Muir Watt ; JCP 1996 IV 64 note Bosse-Platière, Defrénois 1995, art. 36024, note J. Massip [Referencia INCADAT: HC/E/FR 103];
Cass. Civ. 1ère 21 novembre 1995 (N° de pourvoi : 93-20140), [Referencia INCADAT: HC/E/FR 514];
Cass. Civ. 1ère 22 juin 1999, (N° de pourvoi : 98-17902), [Referencia INCADAT: HC/E/FR 498];
En contraste con:
Cass. Civ. 1ère 25 janvier 2005 (N° de pourvoi : 02-17411), [Referencia INCADAT: HC/E/FR 708];
Cass. Civ. 1ère 14 juin 2005 (N° de pourvoi : 04-16942), [Referencia INCADAT: HC/E/FR 844];
Cass. Civ 1ère 13 juillet 2005 (N° de pourvoi : 05-10519), [Referencia INCADAT: HC/E/FR 845];
CA. Amiens 4 mars 1998, n° 5704759, [Referencia INCADAT: HC/E/FR 704];
CA. Grenoble 29 mars 2000 M. c. F., [Referencia INCADAT: HC/E/FR 274];
CA. Paris 7 février 2002 (N° de pourvoi : 2001/21768), [Referencia INCADAT: HC/E/FR 849];
CA. Paris, 20/09/2002 (N° de pourvoi : 2002/13730), [Referencia INCADAT: HC/E/FR 850];
CA. Aix en Provence 8 octobre 2002, L c. Ministère Public, Mme B. et Mesdemoiselles L. (N° de rôle 02/14917) [Referencia INCADAT: HC/E/FR 509];
CA. Paris 27 octobre 2005, 05/15032 [Referencia INCADAT: HC/E/FR 814];
Cass. Civ. 1ère 14 décembre 2005 (N° de pourvoi :05-12934) [Referencia INCADAT: HC/E/FR 889];
Cass. Civ. 1ère 14 November 2006 (N° de pourvoi : 05-15692) [Referencia INCADAT: HC/E/FR 890].
Entre los ejemplos recientes en los que se ha estimado configurado el artículo 13(1)(b), se encuentran los siguientes:
Cass. Civ. 1ère 12 Décembre 2006 (N° de pourvoi : 05-22119) [Referencia INCADAT: HC/E/FR 891];
Cass. Civ. 1ère 17 Octobre 2007 [Referencia INCADAT: HC/E/FR 946].
La interpretación efectuada por la Cour d'appel (tribunal de apelaciones) de Rouen en 2006, aunque formulada obiter dictum, sí recuerda el enfoque más permisivo respecto del artículo 13(1)(b) de comienzos de la década de 1990. Véase:
CA. Rouen, 9 Mars 2006, N°05/04340 [Cita INCADAT: HC/E/FR 897].