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AFFAIRE

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Nom de l'affaire

Tribunal for Children, Brescia, 16 May 2002, Case No. 209/02 RGCC et n. 1198 CRON.

Référence INCADAT

HC/E/IT 451

Juridiction

Pays

Italie

Nom

Tribunal pour Enfants de Brescia (Italie)

Degré

Première instance

États concernés

État requérant

États-Unis d'Amérique

État requis

Italie

Décision

Date

16 April 2002

Statut

Définitif

Motifs

Droit de garde - art. 3 | Risque grave - art. 13(1)(b)

Décision

Retour ordonné

Article(s) de la Convention visé(s)

3

Article(s) de la Convention visé(s) par le dispositif

-

Autres dispositions
Art. 7 of Law 64 of 15 January 1994 (Ratification of the 1980 Hague Child Abduction Convention)
Jurisprudence | Affaires invoquées

-

Publiée dans
http://www.hcch.net/incadat/fullcase/0451.htm

RÉSUMÉ

Résumé disponible en EN | FR | ES

Facts

The child, a girl, was 5 years old at the time of the alleged wrongful removal. She had lived in the United States all of her life until then. Her parents were not married. On 28 October 2001, the mother took the child to Italy.

The Italian police later located the child. The father requested the return of the child, claiming he had been granted custody rights over the girl by an Oregon Court (USA) on 11 September 2001.

Ruling

Return ordered; the removal was wrongful being in breach of the father's rights of custody.

Grounds

Rights of Custody - Art. 3

The Italian Court recognized the validity of the father’s request for return since, as a result of the judgment of the Oregan Court, he had custody rights over his daughter which he had been exercising.

Grave Risk - Art. 13(1)(b)

The mother sought to invoke the grave risk of harm exception, arguing that the father used alcohol and drugs. This allegation, however, was not proved. Moreover, the trial court noted that the American court had found that the girl was happy living with her father and was developing appropriately for her age.

Faits

L'enfant, âgée d'environ 5 ans à la date du déplacement dont le caractère illicite était allégué, était la fille naturelle des parties non mariées. Elle avait toujours vécu aux Etats-Unis. Le 28 octobre 2001, la mère emmena l'enfant en Italie. Les autorités policièrent parvinrent plus tard à localiser l'enfant.

Le père forma une demande de retour, soutenant qu'il détenait la garde sur sa fille sur la base d'un jugement rendu le 11 septembre 2001 par le Juge du Comté de Marion (Oregon).

Dispositif

Retour ordonné. Le déplacement était illicite. La mineure était sous la garde de son père sur la base d'une décision du Juge américain.

Motifs

Droit de garde - art. 3

Le juge italien accueillit la demande de retour du père au motif que ce dernier exerçait bien la garde de l'enfant, qui lui avait été confiée par jugement d'une juridiction de l'Oregon.

Risque grave - art. 13(1)(b)

La mère a invoqué en sa faveur l'article 13 alinéa 1 b de la Convention, affirmant que le père faisait usage de substances alcooliques et stupéfiantes. Ce fait, toutefois, n'était pas prouvé, alors qu'il ressortait de l'instruction américaine que l'enfant, chez son père, vivait heureusement et suivait des règles de vie appropriées à son âge.

Hechos

La menor tenía cinco años de edad al momento del supuesto traslado ilícito. Había vivido hasta entonces toda su vida en los Estados Unidos. Sus padres no estaban casados. El 28 de octubre de 2001, la madre se llevó a la niña a Italia. La policía de Italia luego localizó a la niña.

El padre solicitó la restitución de la menor, reclamando que le habían sido otorgados derechos de custodia de la menor por un Tribunal de Oregon (USA) el 11 de septiembre de 2001.

Fallo

Restitución ordenada; el traslado fue ilícito ya que violaba los derechos de custodia del padre.

Fundamentos

Derechos de custodia - art. 3

El Tribunal italiano reconoció la validez de la solicitud de restitución presentada por el padre, ya que como resultado del fallo del Tribunal de Oregon, el padre contaba con derechos de custodia sobre la niña que había estado ejerciendo hasta entonces.

Grave riesgo - art. 13(1)(b)

La madre procuró invocar la excepción del grave riesgo de daño, argumentando que el padre consumía drogas y alcohol. Estas declaraciones, sin embargo, no fueron probadas. Asimismo, el tribunal de primera instancia señaló que el tribunal americano determinó que la menor se encontraba a gusto viviendo con su padre y que para su edad se estaba desarrollando correctamente.