HC/E/CA 1376
Canadá - Quebec
Cour Superieure de Quebec
Primera Instancia
Pepita G. Capriolo
Francia
Canadá - Quebec
30 June 2014
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Aceptación posterior - art. 13(1)(a) | Consentimiento - art. 13(1)(a) | Grave riesgo - art. 13(1)(b) | Objeciones del niño a la restitución - art. 13(2) | Compromisos
Restitución ordenada; compromisos asumidos
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Friedrich v. Friedrich, 78 F.3d 1060, 64 USLW 2603 [INCADAT Reference HC/E/USf 82]
Droit de la famille-1222, 2012 QCCA 21 [INCADAT Reference HC/E/CA 1158]
In re E. (Children) (Abduction: Custody Appeal) [2011] UKSC 27, [2012] 1 A.C. [INCADAT Reference HC/E/UKe 1068]
Droit de la famille-122533, 2012 QCCS 4393
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2 children wrongfully retained, aged 11 and 13 on the date of the judgment - Nationals of France and Canada - Married parents - Mother national of Canada - Joint custody - Children lived in France until July 2013 - Application for return filed with the Superior Court of Quebec in October 2013 - Direct judicial communications took place - Return ordered - Main issues: consent / acquiescence, Art. 13(1) (b) grave risk exception to return, undertakings, objection of the child to return - Consent or acquiescence to the removal or retention must be clear, positive and unequivocal - The risk of the children suffering psychological harm by returning without the taking parent is mitigated by arranging for appropriate measures to protect the taking parent to be in place upon return, through administrative and judicial co-operation with the authorities of the requesting State - Return may be ordered if the child is mainly concerned about being removed from the taking parent, rather than being opposed to returning to the requested State or fearing the left-behind parent
2 enfants illicitement retenus âgés de 11 et 13 ans à la date du jugement - Ressortissants de France et du Canada - Parents mariés - Mère ressortissante du Canada - Garde partagée - Enfants résidents en France jusqu’en juillet 2013 - Demande de retour déposée auprès de la Cour supérieure de Québec en octobre 2013 - Communication directe entre autorités judiciaires - Retour ordonné - Principaux enjeux : consentement / acquiescement, exception de risque grave de l’art. 13(1)(b), engagements, opposition de l’enfant au retour - Le consentement ou l’acquiescement au déplacement ou à la rétention doit être réel, positif et non-équivoque - Le risque pour un enfant de souffrir d’un danger psychologique en cas de retour sans le parent qui l’a emmené est atténué par l’adoption de mesures appropriées visant à protéger ce parent au moment du retour, au moyen d’une coopération administrative et judiciaire avec les autorités de l’Etat requérant - Le retour peut être ordonné si la principale inquiétude de l’enfant concerne le fait d’être séparé du parent l’ayant emmené, plutôt qu’une opposition réelle au retour dans l’Etat requis ou une peur du parent privé de l’enfant