HC/E/UKe 40
UNITED KINGDOM - ENGLAND AND WALES
Court of Appeal
Appellate Court
AUSTRALIA
UNITED KINGDOM - ENGLAND AND WALES
31 July 1991
Final
Habitual Residence - Art. 3 | Acquiescence - Art. 13(1)(a) | Procedural Matters
Appeal dismissed, return ordered
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The court followed the interpretation of the trial judge that the purpose of the family in going to Australia was to settle there. With a settled intention a month could be an appreciable period of time to establish a habitual residence. On the facts, where the child had been resident in Australia for three months, a habitual residence had been established. A court should not strain to find a lack of habitual residence where on a broad canvas the child has settled in a particular country.
Acquiescence is a combination of a sufficient period of time coupled with inactivity by the parent without the child to demonstrate an implied acceptance of the changed position. Where the period of time involved is short and the parting of the parents is not yet final and reconciliation is a possibility, the absence of any legal action taken by the non-custodial parent ought not to be taken as the equivalent of an implied agreement to the actions of the other parent.
There is a real danger that if oral evidence is generally admitted in Convention cases it would become impossible for them to be dealt with expeditiously and the purpose of the Convention might be frustrated. If an issue has to be faced on disputed non-oral evidence, the judge has to look to see if there is independent extraneous evidence in support of one side. If there are no grounds for rejecting written evidence on either side the applicant will have failed to establish his case. It may be noted that only 3 weeks elapsed between the return application being lodged and the appellate court decision.
La juridiction de deuxième instance a confirmé l'interprétation du premier juge selon laquelle la famille avait l'intention de s'établir en Australie. En présence d'une intention de s'installer dans un pays, un mois peut constituer une période suffisant à l’établissement d’une résidence habituelle. Du fait que l'enfant avait vécu en Australie pendant 3 mois, il y avait acquis une résidence habituelle. Un tribunal ne devrait pas s'efforcer de refuser l'existence d'une résidence habituelle lorsqu'un enfant est relativement établi dans un pays.
L'acquiescement se déduit de l'écoulement d'une période suffisante et de l'inaction conjuguée du parent séparé de l'enfant, ce qui démontre une acceptation implicite du changement de situation. Lorsque la période est courte, que la séparation des parents n'est pas définitive et que la réconciliation est encore possible, le fait que le parent séparé n'entreprend aucune action légale ne peut être interprété comme un acquiescement implicite aux actes de l'autre parent.
Le danger est réel que l'admission générale d'une procédure de preuve orale dans le cadre de la Convention conduirait à l'impossibilité de donner une solution rapide aux affaires, ce qui est contraire aux objectifs de la Convention. Lorsque, dans une procédure de preuve non orale, des modes de preuve concernant une question sont contradictoires, le juge doit rechercher si un mode de preuve distinct et indépendant ne vient pas au soutien d'une des prétentions. Lorsqu'il n'existe aucune raison de rejeter les modes de preuve écrits apportés par les deux parties, c’est la demande qui devra être rejetée, le demandeur n'ayant pas réussi à assumer la charge de la preuve de sa prétention. On peut noter que 3 semaines seulement se sont écoulées entre le moment où la demande de retour a été introduite et la décision de deuxième instance.
El tribunal siguió la interpretación del juez de primera instancia (trial judge) de que el propósito de la familia al ir a Australia fue el de establecerse allí. Con una intención establecida, un mes podía ser un plazo considerable para establecer una residencia habitual. En los hechos, como el menor había residido en Australia durante tres meses, se había establecido una residencia habitual. Un tribunal no debería hacer grandes esfuerzos para determinar una falta de residencia habitual en los casos en que según un análisis amplio el menor se ha establecido en un país en particular.
La aceptación posterior es una combinación de un plazo suficiente junto con la inactividad por parte de un progenitor que no tiene al menor para demostrar un aceptación implícita del cambio. En el caso de que el plazo involucrado sea corto y la separación de los padres no es definitiva aún y existe la posibilidad de reconciliación, la ausencia de una acción legal por parte del padre o de la madre que no ejerce la custodia no se debería tomar como el equivalente de un consentimiento implícito a las acciones del otro progenitor.
Existe un peligro real de que si se admiten testimonios orales en general en los casos en virtud del Convenio, se tornará imposible tratarlos de forma rápida y el propósito del Convenio podría verse frustrado. Si una cuestión se debe encarar con evidencia no oral controvertida, el juez debe observar si existe evidencia externa e independiente que respalde a una de las partes. Si no existen razones para rechazar evidencia escrita de cualquiera de las partes, el solicitante no habrá podido establecer su caso. Se puede destacar que sólo transcurrieron tres semanas entre la presentación de la solicitud de restitución y la decisión del tribunal de apelaciones.