CASE

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Case Name

Police Commissioner of South Australia v. Temple (No 2) (1993) FLC 92-424, [1993] FamCA 63, 17 Fam LR 144

INCADAT reference

HC/E/AU 254

Court

Country

AUSTRALIA

Name

Full Court of the Family Court of Australia at Adelaide

Level

Appellate Court

Judge(s)
Strauss, Baker, Butler JJ.

States involved

Requesting State

UNITED KINGDOM - ENGLAND AND WALES

Requested State

AUSTRALIA

Decision

Date

25 June 1993

Status

Final

Grounds

Undertakings

Order

-

HC article(s) Considered

11 12

HC article(s) Relied Upon

-

Other provisions
Reg. 15(3) of the Australian Family Law Regulations
Authorities | Cases referred to

-

INCADAT comment

Implementation & Application Issues

Measures to Facilitate the Return of Children
Undertakings

SUMMARY

Summary available in EN | FR | ES

Facts

The child, a girl, was 8 at the date of the alleged wrongful removal. She had lived in Portugal and England. The parents were separated and the mother had physical custody of the child in England. The father lived in Portugal.

On 21 February 1992 the mother took the child to Australia for a six-week holiday. They did not return. On 11 August 1992 the father applied to the English Central Authority for the enforcement of his custody rights and for the return of the child.

On 6 October 1992 the Central Authority for South Australia filed an application for the return of the child.

On 8 April 1993 the Family Court (Adelaide) ordered the return of the child on the condition that the father undertake, inter alia, to pay periodic maintenance to the mother.

On 6 May 1993 the Central Authority for South Australia appealed the imposition undertakings.

Ruling

Appeal allowed and return ordered, with the imposition of far reaching undertakings being refused. The Australian implementing legislation did not empower a court to place conditions on the return of a child.

Grounds

Undertakings

Regulation 15(3) of the Family Law Regulations, which implement the Hague Convention in Australia, did not empower a court to place substantive conditions on the return of a child. It merely enabled a court to place conditions on the temporary removal of a child from one place to another before a return order was made. On the facts the substance of the undertakings, which dealt with maintenance issues, went far beyond what could be required legitimately to avoid exposing the child to any grave risk of psychological harm or of an intolerable situation. It was not appropriate for a court seized of Hague proceedings to determine issues of maintenance. The English court, already seized of matrimonial proceedings, was the appropriate jurisdiction to determine such matters. However, the court considered that the imposition of certain undertakings was legitimate. Having particular regard to the fact that the father resided in Portugal, the court found it appropriate to ensure that the child was returned to England in the mother's care and that the mother had the financial means to provide for herself and the child. The court directed the father to give an undertaking to the English court that he would pay the air fares from Australia to England for the mother and child and provide the mother with an initial sum of money to enable her to live in England pending a further hearing.

INCADAT comment

In an early case, C. v. C. (Minor: Abduction: Rights of Custody Abroad) [1989] 2 All ER 465 [INCADAT Reference: HC/E/UKe 34], the English Court of Appeal also sought to impose extensive undertakings on an applicant father, dealing with many maintenance issues. However, such an approach has not been followed in subsequent cases.

In Re M. (Abduction: Undertakings) [1995] 1 FLR 1021 [INCADAT Reference: HC/E/UKe 20] the Court of Appeal held that the purpose of undertakings was merely to facilitate the return of children and to provide for them until a court in their State of habitual residence could become seized of substantive custody proceedings.

Undertakings

Preparation of INCADAT case law analysis in progress.

Faits

L'enfant, une fille, était âgée de 8 ans à la date du déplacement dont le caractère illicite était allégué. Elle avait vécu au Portugal et en Angleterre. Les parents étaient séparés et la mère avait la garde physique de l'enfant en Angleterre.

Le père vivait au Portugal. Le 21 février 1992, la mère emmena l'enfant en Australie pour six semaines de vacances. Elles ne rentrèrent pas. Le 11 août 1992, le père saisit l'Autorité Centrale anglaise d'une demande tendant à l'exécution de son droit de garde et au retour de l'enfant.

Le 6 octobre 1992, l'Autorité Centrale de l'Australie du Sud demanda le retour de l'enfant.

Le 8 avril 1993, le juge aux affaires familiales d'Adélaïde ordonna le retour de l'enfant à condition, entre autres, que le père s'engage à payer périodiquement une pension alimentaire à la mère.

Le 6 mai 1993 l'Autorité Centrale de l'Australie du Sud interjeta appel de la décision en ce qu'elle imposait des engagements.

Dispositif

L'appel a été accueilli et le retour ordonné, l'imposition d'engagements larges étant refusée. La législation australienne mettant en œuvre la Convention ne donnait au juge aucun titre à soumettre le retour de l'enfant à des conditions.

Motifs

Engagements

L'article 15 (3) du code de la famille, qui met en vigueur la Convention de La Haye en droit australien ne donne pas au juge le pouvoir d'imposer des conditions substantielles au retour de l'enfant. Il permet tout au plus d'imposer des conditions au déplacement temporaire de l'enfant d'un pays à un autre avant que le retour ne soit judiciairement prononcé. En l'espèce, le caractère de l'engagement, qui consistait en une pension alimentaire, allait bien au delà de ce qui peut être légitimement exigé pour éviter que l'enfant ne soit placé dans une situation intolérable ou exposé à un risque grave de danger psychologique. Il n'appartenait pas à un juge saisi dans le cadre de la Convention de La Haye de statuer sur la pension alimentaire. La juridiction anglaise, déjà saisie du divorce, était plus compétente pour connaître de ces questions. Cependant, la Cour considéra que l'imposition de certains engagements était légitime. Consciente de ce que le père résidait au Portugal, la Cour estima qu'il convenait de s'assurer que l'enfant rentrerait en Angleterre sous la garde physique de sa mère et que celle-ci disposait de moyens financiers suffisants pour se prendre en charge, ainsi que l'enfant. La Cour demanda au père de s'engager devant les juridictions anglaises à payer les billets de retour entre l'Australie et l'Angleterre pour la mère et l'enfant et à procurer à la mère une somme suffisante pour lui permettre de vivre en Angleterre jusqu'il soit statué sur l'affaire.

Commentaire INCADAT

Dans une décision précédente, C. v. C. (Minor : Abduction : Rights of Custody Abroad) [1989] 2 All ER 465 [Référence INCADAT : HC/E/UKe 34], la Cour d'appel anglaise avait imposé au père demandeur des engagements très larges, répondant à des questions alimentaires nombreuses. Cependant, une telle approche n'a pas été suivie dans les arrêts suivants.

Dans Re M. (Abduction : Undertakings) [1995] 1 FLR 1021 [Référence INCADAT : HC/E/UKe 20] la Cour d'appel anglaise a considéré que le but des engagements était simplement de faciliter le retour des enfants et leur prise en charge jusqu'à ce qu'une juridiction de l'Etat de leur résidence habituelle soit saisie au fond de la question de la garde.

Engagements

Analyse de la jurisprudence de la base de données INCADAT en cours de préparation.

Hechos

La niña tenía 8 años de edad a la fecha del supuesto traslado ilícito. Había vivido en Portugal e Inglaterra. Los padres estaban separados y la madre ejercía la custodia física de la niña en Inglaterra. El padre vivía en Portugal.

El 21 de febrero de 1992 la madre se llevó a la niña de vacaciones a Australia durante seis semanas. No regresaron. El 11 de agosto de 1992 el padre solicita a la Autoridad Central de Inglaterra el cumplimiento del ejercicio de sus derechos de custodia y la restitución de la menor.

El 6 de octubre de 1992 la Autoridad Central del Sur de Australia presentó una solicitud de restitución de la menor.

El 8 de abril de 1993 el Tribunal de Familia (Adelaide) ordenó la restitución de la niña con la condición de que el padre se comprometa, entre otras cosas, a pagar manutención periódica a la madre.

El 6 de mayo de 1993 la Autoridad Central del Sur de Australia apeló la imposición de compromisos.

Fallo

La apelación fue concedida y se ordenó la restitución. Se rechazó la imposición de cumplimiento remoto de los compromisos. La legislación vigente de Australia no otorga al tribunal la facultad de imponer condición alguna en la restitución de un menor.

Fundamentos

Compromisos

La norma 15(3) de las Regulaciones de Derecho de Familia, implementadas por el Convenio de la Haya en Australia, no confiere al tribunal facultad para imponer condiciones sustantivas en la restitución del menor. Simplemente faculta al tribunal a imponer condiciones en el traslado provisorio del niño de un lado al otro con anterioridad al otorgamiento de la orden de restitución. Surge de los hechos que la esencia de los compromisos, que implicaban cuestiones de manutención, iban más allá de requerir legítimamente evitar exponer al niño a un riesgo gravo o daño psicológico o una situación intolerable. No corresponde que un tribunal que se ocupa de los procesos de la Haya decida sobre cuestiones de manutención. El tribunal de Inglaterra, que se ya se ocupa sobre acciones matrimoniales, era el tribunal competente para decidir sobre dichos asuntos. Sin embargo, el juez consideró legítima la imposición de determinados compromisos. Teniendo especialmente en cuenta el hecho de que el padre residía en Portugal, el tribunal estimó correcto asegurar que la niña fuera llevada a Inglaterra y quedara a cargo de la madre y que la madre contara con los medios económicos para cubrir sus necesidades y las de la niña. El juez ordenó al padre asumir ante el Tribunal de Inglaterra el compromiso de pagar los pasajes aéreos de Australia a Inglaterra de la madre y de la niña y de proporcionar a la madre con una suma de dinero inicial que le permita vivir en Inglaterra hasta una futura audiencia.

Comentario INCADAT

En un caso anterior, C. v. C. (Minor: Abduction: Rights of Custody Abroad) [1989] 2 All ER 465 [Referencia INCADAT: HC/E/UKe 34], el Tribunal de Apelaciones de Inglaterra buscó imponer compromisos extensivos al padre solicitante, teniendo a su cargo varios asuntos de manutención. Sin embargo, tal enfoque no fue tenido en cuenta en casos subsiguientes.

In Re M. (Abduction: Undertakings) [1995] 1 FLR 1021 [Referencia INCADAT: HC/E/UKe 20] el Tribunal de Apelaciones sostuvo que el propósitos de los compromisos era el de simplemente facilitar la restitución de los niños y cubrir sus necesidades hasta que el tribunal del Estado de residencia habitual de los niños se pudiera ocupar de los procesos de custodia sustantiva.

Compromisos

Preparación del análisis de jurisprudencia de INCADAT en curso.