HC/E/USs 208
UNITED STATES - STATE JURISDICTION
Family Court of New York, Kings County
First Instance
CANADA
UNITED STATES - STATE JURISDICTION
31 January 1991
Final
Settlement of the Child - Art. 12(2)
Return ordered
-
While the father had delayed commencing the proceedings for more than a year after the wrongful removal, the mother had not shown that the children were so settled in their new environment that they should not be uprooted and returned to Ontario. The children, aged 3 and 1 1/2, had not established significant ties to their community in Brooklyn; they were not involved in school, extra-curricular, community, religious or social activities which children of an older age would be. Moreover, the children continued to have substantial, meaningful connections to Ontario.
For a consideration of other cases dealing with the issue of anticipated non returns see: Beaumont P.R. and McEleavy P.E., "The Hague Convention on International Child Abduction" OUP, Oxford, 1999 at p. 41 et seq.
Preparation of INCADAT commentary in progress.
Preparation of INCADAT commentary in progress.
Unlike the Article 13 exceptions, Article 12(2) does not expressly afford courts a discretion to make a return order if settlement is established. Where this issue has arisen for consideration the majority judicial view has nevertheless been to apply the provision as if a discretion does exist, but this has arisen in different ways.
Australia
The matter has not been conclusively decided but there would appear to be appellate support for inferring a discretion, reference has been made to English and Scottish case law, see:
Director-General Department of Families, Youth and Community Care v. Moore, (1999) FLC 92-841 [INCADAT cite: HC/E/AU 276].
United Kingdom - England & Wales
English case law initially favoured inferring that a Convention based discretion existed by virtue of Article 18, see:
Re S. (A Minor) (Abduction) [1991] 2 FLR 1, [INCADAT cite: HC/E/UKe 163];
Cannon v. Cannon [2004] EWCA CIV 1330, [2005] 1 FLR 169 [INCADAT cite: HC/E/UKe 598].
However, this interpretation was expressly rejected in the House of Lords decision Re M. (Children) (Abduction: Rights of Custody) [2007] UKHL 55, [2008] 1 AC 1288, [INCADAT cite: HC/E/UKe 937]. A majority of the panel held that the construction of Article 12(2) left the matter open that there was an inherent discretion where settlement was established. It was pointed out that Article 18 did not confer any new power to order the return of a child under the Convention, rather it contemplated powers conferred by domestic law.
Ireland
In accepting the existence of a discretion reference was made to early English authority and Article 18.
P. v. B. (No. 2) (Child Abduction: Delay) [1999] 4 IR 185; [1999] 2 ILRM 401 [INCADAT cite: HC/E/IE 391].
New Zealand
A discretion derives from the domestic legislation implementing the Convention, see:
Secretary for Justice (as the NZ Central Authority on behalf of T.J) v. H.J. [2006] NZSC 97, [INCADAT cite: HC/E/NZ 882].
United Kingdom - Scotland
Whilst the matter was not explored in any detail, settlement not being established, there was a suggestion that a discretion would exist, with reference being made to Article 18.
Soucie v. Soucie 1995 SC 134, [INCADAT cite: HC/E/UKs 107].
There have been a few decisions in which no discretion was found to attach to Article 12(2), these include:
Australia
State Central Authority v. Ayob (1997) FLC 92-746, 21 Fam. LR 567 [INCADAT cite: HC/E/AU 232], - subsequently questioned;
State Central Authority v. C.R. [2005] Fam CA 1050 [INCADAT cite: HC/E/AU 824];
United Kingdom - England & Wales
Re C. (Abduction: Settlement) [2004] EWHC 1245, [2005] 1 FLR 127, [INCADAT cite: HC/E/UKe 596] - subsequently overruled;
China - (Hong Kong Special Administrative Region)
A.C. v. P.C. [2004] HKMP 1238 [INCADAT cite: HC/E/HK 825];
Canada (Québec)
Droit de la Famille 2785, Cour d'appel de Montréal, 5 décembre 1997, No 500-09-005532-973 , [INCADAT cite: HC/E/CA 653].
Article 18 not being included in the act implementing the Convention in Quebec, it is understood that courts do not possess a discretionary power where settlement is established.
For academic commentary on the use of discretion where settlement is established, see:
Beaumont P.R. and McEleavy P.E. 'The Hague Convention on International Child Abduction' OUP, Oxford, 1999 at p. 204 et seq.;
R. Schuz, ‘In Search of a Settled Interpretation of Article 12(2) of the Hague Child Abduction Convention' [2008] Child and Family Law Quarterly.
Bien que le père ait, durant plus d’un an suivant le déplacement illicite, tardé à entamer la procédure de retour, la mère n’avait pas établi que les enfants étaient suffisamment intégrés dans leur nouveau milieu pour qu’il paraisse approprié de ne pas les déraciner une nouvelle fois en leur imposant de rentrer au Canada. Les enfants, âgés de 3 ans et 1 an 1/2, n’avaient pas développé des attaches suffisantes avec la communauté de Brooklyn ; ils n’étaient pas scolarisés, ni ne participaient à des activités extra-scolaires, communautaires, religieuses ou sociales comme des enfants plus âgés le seraient. Par ailleurs, les enfants continuaient à avoir des contacts substantiels et importants avec l’Ontario.
Pour un examen des autres affaires traitant de la question de non-retour anticipé, voy. : Beaumont P.R. & McEleavy P.E., « The Hague Convention on International Child Abduction » OUP, Oxford, 1999, p. 41 s.
Résumé INCADAT en cours de préparation.
Résumé INCADAT en cours de préparation.
Au contraire de l'exception de l'article 13, l'article 12(2) ne prévoit pas expressément la possibilité pour les juridictions saisies de la demande de retour de disposer d'un pouvoir discrétionnaire pour ordonner le retour en cas d'intégration. Lorsque la question s'est posée, il apparaît néanmoins que les cours ont majoritairement admis le caractère discrétionnaire de l'application de cette disposition. La question s'est toutefois posée en des termes très variables :
Australie
La question n'a pas été définitivement résolue mais il semble que la Cour d'appel a sous-entendu le caractère discrétionnaire de l'article 12(2), référence faite à la jurisprudence anglaise et écossaise. Voir :
Director-General Department of Families, Youth and Community Care v. Moore, (1999) FLC 92-841 [Référence INCADAT : HC/E/AU 276].
Royaume-Uni - Angleterre et Pays de Galles
La jurisprudence anglaise déduisait l'existence d'un pouvoir discrétionnaire de l'article 18, voir :
Re S. (A Minor) (Abduction) [1991] 2 FLR 1, [Référence INCADAT : HC/E/UKe 163];
Cannon v. Cannon [2004] EWCA CIV 1330, [2005] 1 FLR 169 [Référence INCADAT : HC/E/UKe 598].
Toutefois cette interprétation a été expressément rejetée par la Chambre des Lords dans Re M. (Children) (Abduction: Rights of Custody) [2007] UKHL 55, [2008] 1 AC 1288, [Référence INCADAT : HC/E/UKe 937]. La majorité des juges estima que l'article 12(2) laissait ouverte la question de savoir si le retour pouvait discrétionnairement être ordonné nonobstant l'intégration. Les juges soulignèrent que l'article 18 ne donne pas un nouveau pouvoir d'ordonner le retour d'un enfant mais se réfère simplement à un pouvoir préexistant en droit interne.
Irlande
Il a été fait référence à la jurisprudence ancienne anglaise et à l'article 18 pour justifier l'existence d'un pouvoir discrétionnaire :
P. v. B. (No. 2) (Child Abduction: Delay) [1999] 4 IR 185; [1999] 2 ILRM 401, [Référence INCADAT : HC/E/IE 391];
Nouvelle-Zélande
En Nouvelle-Zélande, le pouvoir discrétionnaire est prévu par la législation de mise en œuvre de la Convention. Voir :
Secretary for Justice (as the NZ Central Authority on behalf of T.J.) v. H.J. [2006] NZSC 97, [Référence INCADAT : HC/E/NZ 882]
Royaume-Uni - Écosse
Quoique la question n'ait pas été envisagée en détail puisqu'en l'espèce il n'y avait pas eu intégration, il fut suggéré que l'application de l'exception avait un caractère discrétionnaire, référence étant faite à l'article 18.
Soucie v. Soucie 1995 SC 134, [Référence INCADAT : HC/E/UKs 107]
Parmi les décisions qui n'ont pas usé de pouvoir discrétionnaire dans le cadre de l'application de l'article 12(2), voir :
Australie
State Central Authority v. Ayob (1997) FLC 92-746, 21 Fam. LR 567, [Référence INCADAT : HC/E/AU 232], - ultérieurement discuté;
State Central Authority v. C.R. [2005] Fam CA 1050, [Référence INCADAT : HC/E/AU 824];
Royaume-Uni - Angleterre et Pays de Galles
Re C. (Abduction: Settlement) [2004] EWHC 1245, [2005] 1 FLR 127, (Fam), [Référence INCADAT : HC/E/UKe 596] - ultérieurement remis en cause;
Chine (Région administrative spéciale de Hong Kong)
A.C. v. P.C. [2004] HKMP 1238, [Référence INCADAT : HC/E/HK 825];
Canada (Québec)
Droit de la Famille 2785, Cour d'appel de Montréal, 5 décembre 1997, No 500-09-005532-973 , [Référence INCADAT : HC/E/CA 653].
L'article 18 n'ayant pas été reproduit dans la loi mettant en œuvre la Convention au Québec, il a été considéré que le juge ne dispose pas d'un pouvoir discrétionnaire en cas d'intégration.
Sur l'usage d'un pouvoir discrétionnaire lorsque l'enfant enlevé s'est intégré dans son nouveau milieu, voir :
P. Beaumont et P. McEleavy, The Hague Convention on International Child Abduction, Oxford, OUP, 1999, p. 204 et seq.
R. Schuz, « In Search of a Settled Interpretation of Art 12(2) of the Hague Child Abduction Convention » Child and Family Law Quarterly, 2008.
Si bien el padre había demorado el inicio del procedimiento por más de un año luego de la sustracción ilícita, la madre no había demostrado que los menores se encontraban integrados en su nuevo ambiente, que no debían ser desarraigados y restituidos a Ontario. Los menores, de tres años y un año y medio, no habían establecido lazos significativos con su comunidad en Brooklyn; no tenían actividades escolares, extra-curriculares, comunitarias, religiosas o sociales que sí tendrían niños de más edad. Más aun, los menores mantenían contactos sustanciales y de importancia con Ontario.
Para considerar otros casos que tienen que ver con el tema de las no restituciones anticipadas, véase: Beaumont P.R. and McEleavy P.E., "The Hague Convention on Internacional Child Abduction" OUP, Oxford, 1999 at p. 41 et seq.
En curso de elaboración.
Resumen INCADAT en curso de preparación.
A diferencia de las excepciones del artículo 13, el artículo 12(2) no otorga expresamente a los tribunales la facultad discrecional para emitir una orden de restitución si se comprueba su integración. Cuando ha surgido este tema para su consideración, la opinión de la mayoría judicial ha sido, sin embargo, aplicar la disposición como si existiera facultad discrecional, pero esto ha surgido de diferentes maneras.
Australia
La cuestión no se ha decidido de manera concluyente pero parecería haber respaldo, en la apelación, para inferir una facultad discrecional. Se ha hecho referencia a la jurisprudencia de Inglaterra y Escocia, ver:
Director-General Department of Families, Youth and Community Care v. Moore, (1999) FLC 92-841 [Cita INCADAT: HC/E/AU 276].
Reino Unido - Inglaterra y Gales
La jurisprudencia inglesa inicialmente favoreció el inferir que existía una facultad discrecional basada en el Convenio en virtud del artículo 18, ver:
Re S. (A Minor) (Abduction) [1991] 2 FLR 1, [Cita INCADAT: HC/E/UKe 163];
Cannon v. Cannon [2004] EWCA CIV 1330, [2005] 1 FLR 169 [Cita INCADAT: HC/E/UKe 598].
Sin embargo, esta interpretación fue rechazada expresamente en la decisión de la Cámara de los Lores Re M. (Children) (Abduction: Rights of Custody) [2007] UKHL 55, [2008] 1 AC 1288, [Cita INCADAT: HC/E/UKe 937]. Una mayoría de la sala sostuvo que la interpretación del artículo 12(2) dejaba abierta la cuestión de que existía una facultad discrecional inherente cuando se establece la integración. Se señaló que el artículo 18 no confería ninguna facultad nueva para ordenar la restitución de un menor en virtud del Convenio, sino que contemplaba facultades conferidas por el derecho interno.
Irlanda
Al aceptar la existencia de una facultad discrecional, se hizo referencia a la temprana doctrina inglesa y al artículo 18.
P. v. B. (No. 2) (Child Abduction: Delay) [1999] 4 IR 185; [1999] 2 ILRM 401 [Cita INCADAT: HC/E/IE 391].
Nueva Zelanda
Toda facultad discrecional deriva de la legislación interna que implementa el Convenio, ver:
Secretary for Justice (as the NZ Central Authority on behalf of T.J) v. H.J. [2006] NZSC 97, [Cita INCADAT: HC/E/NZ 882].
Reino Unido - Escocia
Aunque no se exploró la cuestión en detalle, si no se establecía la integración, había un indicio de que existiría facultad discrecional, haciéndose referencia al artículo 18.
Soucie v. Soucie 1995 SC 134, [Cita INCADAT: HC/E/UKs 107].
Ha habido algunas decisiones en las cuales se concluyó que no había facultad discrecional alguna atribuida al artículo 12(2), entre ellas:
Australia
State Central Authority v. Ayob (1997) FLC 92-746, 21 Fam. LR 567 [Cita INCADAT: HC/E/AU 232], - posteriormente cuestionada;
State Central Authority v. C.R. [2005] Fam CA 1050 [Cita INCADAT: HC/E/AU 824];
Reino Unido - Inglaterra y Gales
Re C. (Abduction: Settlement) [2004] EWHC 1245, [2005] 1 FLR 127, [Cita INCADAT: HC/E/UKe 596] - posteriormente revocada;
China - (Región Administrativa Especial de Hong Kong)
A.C. v. P.C. [2004] HKMP 1238 [Cita INCADAT: HC/E/HK 825];
Canadá (Quebec)
Droit de la Famille 2785, Cour d'appel de Montréal, 5 décembre 1997, No 500-09-005532-97, [Cita INCADAT: HC/E/CA 653].
Puesto que el artículo 18 no se encuentra incluido en la ley de implementación del Convenio en Quebec, se entiende que los tribunales no poseen facultad discrecional alguna cuando se ha establecido la integración del niño.
Para comentarios académicos sobre el uso de la facultad discrecional cuando se ha establecido la integración, ver:
Beaumont P.R. and McEleavy P.E. 'The Hague Convention on International Child Abduction' OUP, Oxford, 1999, en pág. 204 y ss.;
R. Schuz, ‘In Search of a Settled Interpretation of Article 12(2) of the Hague Child Abduction Convention' [2008] Child and Family Law Quarterly.