CASE

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Case Name

Re N. (Child Abduction: Habitual Residence) [1993] 2 FLR 124

INCADAT reference

HC/E/UKe 205

Court

Country

UNITED KINGDOM - ENGLAND AND WALES

Name

Court of Appeal

Level

Appellate Court

Judge(s)
Balcombe, Mann and Leggatt L.JJ.

States involved

Requesting State

SWEDEN

Requested State

UNITED KINGDOM - ENGLAND AND WALES

Decision

Date

3 December 1992

Status

Final

Grounds

Procedural Matters

Order

-

HC article(s) Considered

3 12

HC article(s) Relied Upon

3

Other provisions

-

Authorities | Cases referred to
Re J. (A Minor) (Abduction: Custody Rights) [1990] 2 AC 562, [1990] 3 WLR 492, sub nom C. v. S. (A Minor) (Abduction) [1990] 2 FLR 442, [1990] 2 All ER 961.

INCADAT comment

Aims & Scope of the Convention

Jurisdiction Issues under the Hague Convention
Jurisdiction Issues under the Hague Convention

SUMMARY

Summary available in EN | FR | ES

Facts

The child, a girl, was nearly 5 at the date of the alleged wrongful retention. She had lived in Sweden all of her life. The parents were never married but had joint rights of custody. In 1989 the parents separated and thereafter the child lived principally with the mother.

On 15 April the District Court of Eskilstuna granted interim custody to the mother with access to the father. On 2 May 1992 with leave of the court the mother took the child to England to visit her new husband's family. She did not return.

On 22 July 1992 the Court of Appeal in Sweden granted interim custody to the father. The father applied for the return of the child.

On 28 October 1992 the High Court dismissed the father's application. The father appealed.

Ruling

Appeal allowed; the child was habitually resident in Sweden at the relevant date. The case was remitted to the High Court for a hearing to determine if an Article 13 exception applied.

Grounds

Procedural Matters

Litigation arising under the Hague Convention is neither adversarial nor inquisitorial, rather such litigation is sui generis. In determining where a child is habitually resident the court must come to a decision on the basis of all the evidence before it.

INCADAT comment

Jurisdiction Issues under the Hague Convention

Jurisdiction Issues under the Hague Convention (Art. 16)

Given the aim of the Convention to secure the prompt return of abducted children to their State of habitual residence to allow for substantive proceedings to be convened, it is essential that custody proceedings not be initiated in the State of refuge. To this end Article 16 provides that:

"After receiving notice of a wrongful removal or retention of a child in the sense of Article 3, the judicial or administrative authorities of the Contracting State to which the child has been removed or in which it has been retained shall not decide on the merits of rights of custody until it has been determined that the child is not to be returned under this Convention or unless an application under this Convention is not lodged within a reasonable time following receipt of the notice."

Contracting States which are also party to the 1996 Hague Convention are provided greater protection by virtue of Article 7 of that instrument.

Contracting States which are Member States of the European Union and to which the Council Regulation (EC) No 2201/2003 of 27 November 2003 (Brussels II a Regulation) applies are provided further protection still by virtue of Article 10 of that instrument.

The importance of Article 16 has been noted by the European Court of Human Rights:

Iosub Caras v. Romania, Application No. 7198/04, (2008) 47 E.H.R.R. 35, [INCADAT cite: HC/E/ 867];
 
Carlson v. Switzerland no. 49492/06, 8 November 2008, [INCADAT cite: HC/E/ 999].

When should Article 16 be applied?

The High Court in England & Wales has held that courts and lawyers must be pro-active where there is an indication that a wrongful removal or retention has occurred.

R. v. R. (Residence Order: Child Abduction) [1995] Fam 209, [INCADAT cite: HC/E/UKe 120].
 
When a court becomes aware, expressly or by inference that there has been a wrongful removal or retention it receives notice of that wrongful removal or retention within the meaning of Article 16. Moreover, it is the duty of the court to consider taking steps to secure that the parent in that State is informed of his or her Convention rights. 

Re H. (Abduction: Habitual Residence: Consent) [2000] 2 FLR 294, [INCADAT cite: HC/E/UKe 478]

Lawyers, even those acting for abducting parents, had a duty to draw the attention of the court to the Convention where this was relevant.

Scope and Duration of Article 16 Protection?

Article 16 does not prevent provisional and protective measures from being taken:

Belgium
Cour de cassation 30/10/2008, CG c BS, N° de rôle: C.06.0619.F, [INCADAT cite : HC/E/BE 750]. 

However, in this case the provisional measures ultimately became final and the return was never enforced, due to a change in circumstances.

A return application must be made within a reasonable period of time:

France
Cass Civ 1ère 9 juillet 2008 (N° de pourvois K 06-22090 & M 06-22091), 9.7.2008, [INCADAT cite : HC/E/FR 749]

United Kingdom - England & Wales
R. v. R. (Residence Order: Child Abduction) [1995] Fam 209, [INCADAT cite: HC/E/UKe 120].

A return order which has become final but has not yet been enforced is covered by Article 16:

Germany
Bundesgerichtshof, XII. Zivilsenat Decision of 16 August 2000 - XII ZB 210/99, BGHZ 145, 97 16 August 2000 [INCADAT cite: HC/E/DE 467].

Article 16 will no longer apply when a return order cannot be enforced:

Switzerland
5P.477/2000/ZBE/bnm, [INCADAT cite : HC/E/CH 785].

Faits

L'enfant, une fille, était âgée de 5 ans à la date du déplacement dont le caractère illicite était allégué. Elle avait vécu en Suède toute sa vie. Les parents n'avaient jamais été mariés mais disposaient d'un droit de garde conjoint. En 1989, les parents se séparèrent, et, par la suite, l'enfant vécut principalement avec sa mère.

Le 15 avril, la Cour de District de Eskilstuna accorda la garde à la mère et un droit de visite au père. Le 2 mai 1992, avec l'autorisation du juge, la mère emmena l'enfant en Angleterre pour y rendre visite à la famille de son nouveau mari. Elle ne rentra pas.

La 22 juillet 1992, une Cour d'appel suédoise donna provisoirement la garde au père. Le père forma une demande de retour de l'enfant.

Le 28 octobre 1992, la High Court rejeta la demande du père. Le père interjeta appel.

Dispositif

L'appel a été accueilli ; l'enfant avait sa résidence habituelle en Suède à la date du déplacement. L'affaire fut renvoyée à la High Court pour qu'elle détermine si l'exception de l'article 13 trouvait application.

Motifs

Questions procédurales

La procédure applicable dans la cadre de la Convention de La Haye n’est ni accusatoire ni inquisitoriale, mais sui generis. Lorsqu’il détermine le lieu de résidence habituelle de l’enfant, le juge doit prendre sa décision au regard des éléments de preuve qui lui sont soumis.

Commentaire INCADAT

Questions de compétence dans le cadre de la Convention de La Haye

Questions de compétence dans le cadre de la Convention de La Haye (art. 16)

Le but de la Convention étant d'assurer le retour immédiat d'enfants enlevés dans leur État de résidence habituelle pour permettre l'ouverture d'une procédure au fond, il est essentiel qu'une procédure d'attribution de la garde ne soit pas commencée dans l'État de refuge. À cette fin, l'article 16 dispose que :

« Après avoir été informées du déplacement illicite d'un enfant ou de son non-retour dans le cadre de l'article 3, les autorités judiciaires ou administratives de l'Etat contractant où l'enfant a été déplacé ou retenu ne pourront statuer sur le fond du droit de garde jusqu'à ce qu'il soit établi que les conditions de la présente Convention pour un retour de l'enfant ne sont pas réunies, ou jusqu'à ce qu'une période raisonnable ne se soit écoulée sans qu'une demande en application de la Convention n'ait été faite. »

Les États contractants qui sont également parties à la Convention de La Haye de 1996 bénéficient d'une plus grande protection en vertu de l'article 7 de cet instrument.

Les États contractants membres de l'Union européenne auxquels s'applique le règlement (CE) n°2201/2003 du Conseil du 27 novembre 2003 (règlement Bruxelles II bis) bénéficient d'une protection supplémentaire en vertu de l'article 10 de cet instrument.

L'importance de l'article 16 a été notée par la Cour européenne des droits de l'Homme :

Iosub Caras v. Romania, Requête n° 7198/04, (2008) 47 E.H.R.R. 35, [Référence INCADAT : HC/E/ 867]
 
Carlson v. Switzerland, Requête n° 49492/06, 8 novembre 2008, [Référence INCADAT : HC/E/ 999

Dans quelles circonstances l'article 16 doit-il être appliqué ?

La Haute Cour (High Court) d'Angleterre et du Pays de Galles a estimé qu'il revient aux tribunaux et aux avocats de prendre l'initiative lorsque des éléments indiquent qu'un déplacement ou non-retour illicite a eu lieu.

R. v. R. (Residence Order: Child Abduction) [1995] Fam 209, [Référence INCADAT : HC/E/UKe 120].
 
Lorsqu'un tribunal prend connaissance, expressément ou par présomption, d'un déplacement ou non-retour illicite, il est informé de ce déplacement ou non-retour illicite au sens de l'article 16. Il incombe en outre au tribunal d'envisager les mesures à prendre pour s'assurer que le parent se trouvant dans cet État est informé de ses droits dans le cadre de la Convention.

Re H. (Abduction: Habitual Residence: Consent) [2000] 2 FLR 294, [Référence INCADAT : HC/E/UKe 478

Les avocats, même ceux des parents ravisseurs, ont le devoir d'attirer l'attention du tribunal sur la Convention lorsque cela est pertinent.

Portée et durée de la protection conférée par l'article 16 ?

L'article 16 n'empêche pas la prise de mesures provisoires et de protection :

Belgique
Cour de cassation 30/10/2008, CG c BS, n° de rôle: C.06.0619.F, [Référence INCADAT : HC/E/BE 750]. Dans ce cas d'espèce les mesures provisoires devinrent toutefois définitives et le retour ne fut jamais appliqué en raison d'un changement des circonstances.

Une demande de retour doit être déposée dans un laps de temps raisonnable :

France
Cass. Civ. 1ère, 9 juillet 2008 (pourvois n° K 06-22090 et M 06-22091), 9.7.2008, [Référence INCADAT : HC/E/FR 749] ;

Royaume-Uni - Angleterre et Pays de Galles
R. v. R. (Residence Order: Child Abduction) [1995] Fam 209, [Référence INCADAT : HC/E/UKe 120].

Une ordonnance de retour devenue définitive mais n'ayant pas encore été exécutée entre dans le champ de l'article 16 :

Allemagne
Bundesgerichtshof, XII. Décision du Zivilsenat du 16 août 2000 - XII ZB 210/99, BGHZ 145, 97 16 August 2000 [Référence INCADAT : HC/E/DE 467].

L'article 16 ne s'appliquera plus lorsqu'une ordonnance de retour ne peut être exécutée :

Suisse
5P.477/2000/ZBE/bnm, [Référence INCADAT : HC/E/CH 785].

Hechos

La criatura, una niña, tenía cinco años a la fecha de la supuesta retención ilícita. Había vivido en Suecia toda su vida. Los padres nunca se habían casado pero tenían derechos de custodia compartidos. En 1989 los padres se separaron y por lo tanto la menor vivía principalmente con la madre.

El 15 de abril el Tribunal de Distrito de Eskilstuna otorgó la custodia provisoria a la madre con derecho de visita para el padre. El 2 de mayo de 1992 con permiso del tribunal, la madre llevó a la menor a Inglaterra para visitar a la familia de su nuevo marido. No regresó.

El 22 de julio de 1992, el Tribunal de Apelación en Suecia le otorgó la custodia provisoria al padre. El padre solicitó la restitución de la menor.

El 28 de octubre de 1992 el Tribunal Superior rechazó la solicitud del padre. El padre apeló.

Fallo

Se concedió la apelación; la menor era residente habitual en Suecia en la fecha pertinente. El caso fue remitido al Tribunal Superior para una audiencia en la que se determinase si se aplicaba una excepción conforme al Artículo 13.

Fundamentos

Cuestiones procesales

El litigio conforme al Convenio de la Haya no es contradictorio ni acusatorio, más bien se trata de un litigio sui generis. Al determinar el lugar donde un menor es residente habitual el tribunal debe llegar a una decisión sobre la base de todas las pruebas que se le presentan.

Comentario INCADAT

Cuestiones de competencia conforme al Convenio de La Haya (art. 16)

En virtud del objetivo del Convenio de lograr la restitución rápida del menor sustraído al Estado de su residencia habitual para que se lleve a cabo el procedimiento de fondo, es esencial que el procedimiento por la custodia no se inicie en el Estado de refugio. A estos efectos el artículo 16 dispone que:

"Después de haber sido informadas de un traslado o retención ilícitos de un menor en el sentido previsto en el artículo 3, las autoridades judiciales o administrativas del Estado contratante a donde haya sido trasladado el menor o donde esté retenido ilícitamente, no decidirán sobre la cuestión de fondo de los derechos de custodia hasta que se haya determinado que no se reúnen las condiciones del presente Convenio para la restitución del menor o hasta que haya transcurrido un periodo de tiempo razonable sin que se haya presentado una solicitud en virtud de este Convenio."

Los Estados contratantes que también son parte del Convenio de La Haya de 1996 tienen una protección mayor en virtud del artículo 7 de ese instrumento.

Los Estados contratantes que son Estados miembros de la Unión Europea, y a los que se aplica el Reglamento del Consejo (CE) n° 2201/2003 de 27 de noviembre de 2003 (Reglamento Bruselas II bis) gozan de una mayor protección aún en virtud del artículo 10 de ese instrumento.

La importancia del artículo 16 ha sido destacada por el Tribunal Europeo de Derechos Humanos:
Iosub Caras v. Romania, Application No. 7198/04, (2008) 47 E.H.R.R. 35, [Referencia INCADAT: HC/E/ 867];
 
Carlson v. Switzerland no. 49492/06, 8 November 2008, [Referencia INCADAT: HC/E/ 999].

¿En qué circunstancias debe aplicarse el artículo 16?

La High Court de Inglaterra y Gales ha afirmado que tribunales y abogados deben ser proactivos cuando haya elementos que apunten a un traslado o retención ilícitos.

R. v. R. (Residence Order: Child Abduction) [1995] Fam 209, [referencia INCADAT: HC/E/UKe 120].

Cuando un tribunal toma conocimiento, expresamente o por inferencia, de que ha habido un traslado o retención ilícitos, es informado según el artículo 16. Asimismo, el tribunal debe considerar tomar medidas para que se informe al padre que se encuentra en ese Estado de los derechos que le incumben en virtud del Convenio.

Re H. (Abduction: Habitual Residence: Consent) [2000] 2 FLR 294, [referencia INCADAT: HC/E/UKe >478

Los abogados incluso los que representan al padre sustractor tienen la obligación de llamar la atención del tribunal al Convenio cuando sea pertinente.

Alcance y duración de la protección del artículo 16

El artículo 16 no impide la adopción de medidas provisorias y de protección:

Bélgica
Cour de cassation 30/10/2008, CG c BS, N° de rôle: C.06.0619.F, [referencia INCADAT: HC/E/BE 750]. 

No obstante, en este caso las medidas provisorias se convirtieron en definitivas y la restitución nunca fue ejecutada por un cambio en las circunstancias.

La solicitud de restitución debe presentarse dentro de un plazo razonable:

Francia
Cass Civ 1ère 9 juillet 2008 (N° de pourvois K 06-22090 & M 06-22091), 9.7.2008, [referencia INCADAT: HC/E/FR 749]

Reino Unido – Inglaterra y Gales
R. v. R. (Residence Order: Child Abduction) [1995] Fam 209, [referencia INCADAT: HC/E/UKe 120

Una orden de restitución que se ha convertido en definitive pero que no ha sido ejecutada está comprendida en el ámbito de aplicación del artículo 16:

Alemania

Bundesgerichtshof, XII. Zivilsenat Decisión de 16 de agosto de 2000 - XII ZB 210/99, BGHZ 145, 97 16 August 2000 [referencia INCADAT: HC/E/DE 467].

El artículo 16 no se aplica cuando una orden de restitución no puede ser ejecutada.

Suiza
5P.477/2000/ZBE/bnm, [referencia INCADAT : HC/E/CH 785].